Facebook : Bitstrips, l'appli qui fait de votre vie une BD

En matière de BD, il n'y a pas que le festival international d'Angoulême. Il y aussi Bitstrips, une application gratuite qui est actuellement parmi les plus téléchargées sur l'App Store, le magasin d'applications d'Apple, et sur son équivalent pour Android, le système d'exploitation mobile de Google.

Bitstrips n'est pas un jeu, Bitstrips permet de raconter sa vie en BD de façon rigolote sur les réseaux sociaux. Pour ça, il suffit de se créer un avatar en choisissant la forme de son visage, la couleur de ses cheveux, de ses vêtements ou encore le décor qui l'entoure et d'ajouter une bulle et un texte humoristique pour se mettre en scène, seul ou avec ses amis.

Tel un statut ou l'expression d'une humeur, vous êtes ensuite invité à partager l'image sur Facebook. Une sorte de "bande-dessinée sociale" extrêmement addictive. Certains de vos amis en abusent sans doute déjà.

On estime à plus de 20 millions d'utilisateurs le nombre d'utilisateurs de Bitstrips. 

Les fondateurs, eux, y voient une "nouvelle façon de communiquer et d'interagir avec ses amis". En tout cas, certains se sont amusés à en détourner l'utilisation. L'Express.fr n'a pas hésité, par exemple, à s'en servir pour croquer les aventures de la candidate à la mairie de Paris Nathalie Kosciusko-Morizet dans le métro. 

Une astuce quand même pour ceux dont le seuil de tolérance à l'invasion Bitstrips sur Facebook a été atteint : il suffit de dérouler le menu de la flèche en haut à droite quand une actu du genre s'affiche dans sa "timeline" Facebook et cliquer sur "Cacher tout de Bitstrips".

Sur Facebook, une pétition partagée des centaines de milliers de fois

Qui aurait pensé qu'un billet de blog invitant les internautes à signer une pétition pour sensibiliser aux dégâts de la pêche en eaux profondes serait partagé plus de 270.000 sur Facebook depuis lundi ? C'est "l'exploit" réalisé par Pénélope Bagieu. La blogueuse, connue pour ses talents de dessinatrice, avoue avoir été "conquise" par le combat de l'association Bloom, et s'est donc fendu d'un long dessin, dans un style qui lui est propre, pour dénoncer ce qu'elle considère être une "catastrophe écologique", une "hérésie économique", une "pompe à subventions qui ne crée quasiment aucun emploi".

Elle explique également que la France est réticente à un projet de loi de la Commission européenne, visant à interdire cette forme de pêche et appelle donc à la mobilisation... avec succès. À tel point que les serveurs du site hébergeant la pétition ont temporairement sauté. Ce jeudi soir, on comptait près de 450.000 signataires alors que l'objectif initial était d'en réunir 300.000.

Pakistan : des câlins pour faire revenir YouTube

Des internautes pakistanais ont décidé de lutter contre la censure sur Internet à leur façon. Dans une vidéo mise en ligne par un groupe de défense des droits de l'homme, appelé "Pakistan pour tous" , une mascotte aux couleurs de YouTube se promène dans les rues de Karachi avec une pancarte sur laquelle il est inscrit en grosses lettres : "Faites-moi un câlin si vous voulez que je revienne".

Un moyen "original" pour défendre la liberté d'expression. France 24 rappelle que "l'accès au premier site de partage de vidéos a été bloqué depuis plus d'un an au Pakistan, en réaction à la publication du film 'L'Innocence des musulmans', jugé blasphématoire."