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Au Japon, une semaine de prévention des catastrophes

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Le Japon est un pays où les catastrophes naturelles sont fréquentes. S'y déroule en ce moment la semaine de prévention des catastrophes.

franceinfo - Karyn Nishimura

Radio France

Publié le 04/09/2022 13:16

Temps de lecture : 2min

Des pompiers en intervention à Minamisanriku (Japon), après le séisme et le tsunami de mars 2011 (PHILIPPE LOPEZ / AFP)

Cela existe officiellement depuis 1967 : cette année-là, un jour de prévention des désastres a été mis en place le 1er septembre, en mémoire de la grande catastrophe sismique de l'est du Japon, qui avait fait plus de 100 000 morts le 1er septembre 1923. Puis, un jour ne suffisant pas pour faire prendre conscience de la nécessité de se préparer au pire, le gouvernement a décidé, à compter de 1983, de rendre toute une semaine disponible pour la prévention des catastrophes.

Cette semaine se tient du 30 août au 5 septembre tous les ans. Et indépendamment de cela, il existe aussi depuis 2011, l'année du tsunami et de l'accident de Fukushima, un jour de prévention des tsunamis qui lui est fixé au 5 novembre, qui est aussi l'anniversaire d'un tsunami survenu en 1854.

Des exercices à la maison, au travail, à l'école

Cela donne lieu à de multiples entraînements sur la base de scénarios très divers. Par exemple, un séisme de grande ampleur a été simulé jeudi 1er septembre à Tokyo et a obligé les transports en commun à être tous stoppés. On a évacué des immeubles. Des entreprises ont demandé à leur personnel de quitter leur poste en urgence, de descendre 10 ou 20 étages par les escaliers parce que les ascenseurs sont volontairement stoppés, comme ils le seraient en cas de séisme réel.

Les pompiers, de leur côté, organisent des formations de première urgence ou des simulations avec un camion qui simule des secousses, et les écoles aussi sont en alerte. Par exemple, les enfants sont retenus sur place jusqu'à ce que leurs parents viennent les chercher. Et puis, il faut aussi normalement avoir chez soi des équipements de survie, ce qui, malheureusement, n'est pas le cas d'un grand nombre de foyers.