Elections en Grande Bretagne : on va encore parler du Brexit
La planète tourne et nous posons le doigt jeudi à Londres.
Quelle surprise ! Parler de la Grande-Bretagne aujourd’hui, c’était un peu couru d’avance avec ces fameuses élections dont on parle depuis des mois. Certes, sauf que, vous connaissez vraiment l’enjeu des élections ? Vous savez pourquoi et pour qui ils votent, nos cousins outre-manche ? Ils sont 46 millions à voter jeudi 12 décembre dans 650 circonscriptions, pour élire leurs députés à la chambre des communes. Un vote à un seul tour : le candidat qui arrive en tête remporte le siège. Mais il faut peut-être rappeler qu’il s’agit de la troisième élection générale en Grande-Bretagne en cinq ans à cause du fameux : Brexit !
Tout est là et il ne s’agit que de ça, même si les élections n’ont en théorie rien à voir. On rembobine. Le 23 juin 2016, les Britanniques votent pour la sortie de l’Union européenne. Dans la nuit qui suit, la première recherche sur Google en Grande-Bretagne est : "Qu’est-ce que l’Union Européenne ?". La campagne a été biaisée, l’Europe était loin des préoccupations et les Britanniques se réveillent avec la gueule de bois. Depuis, c’est le bazar. La Premier ministre Theresa May perd sa majorité. Boris Johnson dit "BoJo" personnage fantasque et brillant, lui succède. Et entre lui et le Parlement, c’est la guerre des amendements. À l’issue d’une nouvelle série de votes ratés, il doit concéder des élections pour tenter d’avoir une majorité absolue, seule solution pour réaliser son vœu le plus cher, le Brexit, À la sortie : Il dit : "Je préfère être mort dans un fossé que de ne pas faire le Brexit". Pendant ce temps, les Européens reportent, reportent, reportent, s’agacent mais accordent un répit à chaque fois.
On ne saura toujours pas si la Grande-Bretagne sort de l’Union européenne
Si Boris Johnson a la majorité absolue, il y a de fortes chances qu’il puisse tenter le Brexit le 31 janvier. Mais il n’est pas du tout sûr, d’après les derniers sondages, qu’il puisse avoir une majorité absolue. Dans ce cas, on repart pour un blocage parlementaire. Si Jeremy Corbyn, le travailliste, gagne, ce qui est peu probable, il promet un second référendum, mais tenez-vous bien, il dit qu’il ne se prononcera pas sur son propre vote. Parce qu’en fait Corbyn est contre Jonhson mais il est dans le fond pour le Brexit. Vous avez tout compris ? Il y a une chose qui est sûre, la seule : on va encore parler du Brexit.
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