Guerre en Ukraine : la tension est montée d'un cran en quelques heures entre la Russie et l'Ukraine
Le front se ranime en Ukraine : depuis plusieurs jours les frappes russes redoublent d'intensité et les Ukrainiens multiplient eux aussi les attaques de drones.
Depuis lundi 1er mai, Washington a recensé 145 frappes russes sur le territoire ukrainien, chiffre est donné par le département d'État américain. Quasiment 30 par jour. La plupart du temps liées aux fameux Shahed, les drones kamikazes de fabrication iranienne, lancés sur des cibles civiles. Une gare et un supermarché à Kherson dans le sud – la ville est d'ailleurs sous couvre-feu à partir de vendredi 5 mai jusqu'à lundi. Un dortoir à Odessa. Un bâtiment administratif à Dniepro. Un dépôt de carburant à Kropyvnytskyi. Aucune région n'est épargnée, la capitale elle aussi a été visée, mais le système de défense anti-aérienne a bien fonctionné.
Le front se ranime et surtout le bilan des victimes s'alourdit. Cette recrudescence d'activité de la part des Russes peut s'expliquer par l'imminence de la contre-offensive ukrainienne qui se prépare depuis des semaines – voire des mois – même si le ministère ukrainien de la Défense a imposé un black-out total et que personne ne peut dire ni où ni quand elle aura lieu.
Les Russes sont en train de montrer leurs muscles
La séquence des deux drones envoyés mercredi sur le Kremlin – soi-disant – pour attenter à la vie de Vladimir Poutine fait d'ailleurs probablement partie de cette stratégie. C'est un prétexte parfait pour des représailles sanglantes alors que Moscou prépare les célébrations du 9 mai mardi prochain, qui marquent la victoire sur l'Allemagne nazie en 1945. Et qui seront comme l'an dernier, l'occasion d'une démonstration de force avec parade militaire et discours sur la place rouge du président russe.
Les Ukrainiens de leur côté multiplient les frappes en territoire russe. Depuis le début de cette guerre il y a 14 mois il n'y en a jamais eu autant. Toujours bien sûr dans des régions frontalières de l’Ukraine ou en Crimée. Des bombardements de raffineries grâce aux drones Baraktyar de fabrication turque et surtout des actes de sabotage : une ligne à haute tension qui s’écroule, un train de marchandises qui déraille parce qu’un engin explosif a été posé sur les voies. Isolément, ces actions ne sont pas décisives mais combinées elles peuvent affaiblir les chaînes logistiques de l’armée russe. Kiev, qui s'en félicite sans jamais les revendiquer, compte aussi sur leur effet psychologique pour installer l’idée dans l'opinion que les Russes ne sont plus en sécurité sur leur propre territoire.
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