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Vie privée, vie publique

Le rendez-vous de la médiatrice Emmanuelle Daviet Le samedi à 15h53, 18h50, 21h13

Courir derrière Closer ? S'abriter derrière lui ? ou l'ignorer ?Dieudonné la semaine dernière. La vie privée du Président de la République cette semaine. Les sujets qui interrogent la pratique des journalistes s'enchainent à un rythme que l'on aimerait voir se calmer.

Jérôme Bouvier

Radio France

Publié le 17/01/2014 12:53 Mis à jour le 09/05/2014 23:31

Temps de lecture : 1min

Erik
Kervellec, directeur de la rédaction, tente de répondre aux interpellations des
auditeurs cette semaine sur la vie privée du président de la République.

En parler? Ne pas en parler?

Le sentiment terrible de nombreux journalistes
est qu'ils n'ont même plus ce choix, choix pourtant fondateur de toute politique éditoriale.

Erik Kervellec retrace la chronologie de la montée en
puissance de cette information : Si l'on reste sur cet exemple, on
voit que l'information donnée par le magazine Closer était sur tous les réseaux
sociaux avant même que le journal ne soit dans les kiosques. Elle était
quelques heures après à la une de toute la presse internationale transformant
ce sujet de vie privée en événement politique majeure.

Comment éviter alors d'en parler?

Les questions autour de la sécurité du chef de l'Etat, autour de la " Première dame " se sont très
vite posées : ces questions ne pouvaient pas être passées sous silence.

Le directeur de la rédaction de France Info revient sur la politique éditoriale de la chaîne après la nouvelle annonce de Closer ce
17 janvier.

A un moment ou les repères déontologiques semblent ne plus pouvoir s'appliquer
à la réalité de la production de l'information aujourd'hui, il faut au
moins regarder ces nouvelles réalités en face. Essayer d'en comprendre les
mécanismes pour définir de nouvelles pratiques qui permettent de proposer
encore une information de qualité.