Le vrai du faux. Non, des dealers ne distribuent pas de l'ecstasy à la sortie des écoles
Antoine Krempf passe au crible des faits repérés dans les médias et les réseaux sociaux. Aujourd'hui, le retour d'une légende urbaine sur des bonbons fourrés à la drogue.
Après les tatouages ou les décalcomanies contaminées au LSD dans les années 1990... voilà désormais la légende urbaine sur les "nounours roses" fourrés à l'ecstasy. Depuis une quinzaine de jours, ce genre de message est massivement partagé sur Facebook : "Message important pour mes amis et leurs amis. Veuillez montrer ce sachet à vos enfants car ils pourraient en recevoir à l’école. Ce ne sont pas des bonbons mais de l’ecstasy. Svp faites tourner et partagez."
Publication suivie de centaines de commentaires de parents affolés qui ne savent pas si c'est vrai mais partagent quand même "parce que bon... au cas où". Ce message a été largement partagée en Espagne ou en Italie. "
Il y aurait donc une sorte d'amicale des dealers occidentaux qui se seraient mis d'accord pour distribuer gratuitement leur gagne-pain à la sortie des écoles... Mais surtout, à aucun moment dans ces messages, il n'est fait référence à un cas avéré de distribution ou de consommation accidentelle d'ecstasy en forme de nounours rose. D'ailleurs, du côté de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies, on indique que "aucune intoxication liée à de tels produits n'a été signalée pour l'instant".
Mais pourquoi le retour de cette légende urbaine ?
Sans doute à cause d'un fait divers qui s'est déroulé en Grande Bretagne il y a tout juste un an : quatre adolescentes ont été hospitalisées à Manchester après avoir ingéré des pilules d'ecstasy en forme de nounours rose. Et pour illustrer cette histoire, le tabloïd The Sun publiait la fameuse photo d'un sachet en plastique avec les bonbons... précisément celle que l'on voit sur Facebook aujourd'hui.
Four schoolgirls aged 13 taken to hospital after ‘taking teddy bear ecstasy pills’ https://t.co/D9mua3wgr1
— UK Celebrity (@UKCelebrity) 7 mars 2017
Sauf que... d'après ce que l'on sait de cette histoire, les adolescentes en question semblent avoir consommé volontairement ces pillules d'ecstasy. Par ailleurs, le fait qu'une pilule d'ecstasy ressemble à un nounours.. ce n'est pas si étonnant. Les fabricants donnent depuis des années des formes ou des couleurs festives à leurs produits, davantage pour plaire dans les discothèques que dans les cours de récréation.
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