Apprendre à mieux contrôler notre utilisation des écrans
Alors que la rentrée scolaire est marquée par l’interdiction des portables dans les collèges, paraît le livre "Faire la paix avec nos écrans" de François Saltiel et Virginie Sassoon.
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Voilà un livre qui parlera à tous, même si l’on n’a pas d’enfant au collège. François Saltiel est un journaliste spécialiste des questions numériques. Virginie Sassoon est la directrice adjointe du Centre pour l’éducation aux médias et à l’information. Il se trouve qu’ils sont en couple, qu’ils ont des enfants, et qu'ils s’adressent donc naturellement, sur la base de leur expérience, aux autres parents.
Mais leur livre, Faire la paix avec nos écrans (Flammarion), peut intéresser toutes celles et ceux qui font de partie de ce qu’ils appellent la société amphinétique. Qu’est-ce que c’est ? C’est notre société, celle où les écrans sont partout. "Amphi" signifie "des deux côtés" et "nétique" évoque la connectivité : nous sommes en permanence en connexion avec deux mondes, le monde "tangible, celui des corps et des objets" et le monde "numérique, celui des écrans et des flux de données".
Situation difficile à vivre
Particulièrement depuis que les smartphones se sont imposés : il suffit, remarquent les auteurs, "d’une notification d’un énième groupe WhatsApp, d’un mail professionnel envoyé après le dîner ou d’une story qu’on ne voulait pas vraiment voir pour plonger et délaisser ceux qui sont là", avec nous, dans le monde réel. C’est ce qu’on appelle la "technoférence", ce moment où la technologie s’interpose dans nos relations.
Vous l’aurez compris, il y a ainsi toute une série de mots-clés que nous apprend ce livre et qui permettent de qualifier ce que l’on ressent confusément. Il est question d’"extimité", de "ludification" ou encore de "doomscrolling", toutes ces choses que vous pratiquez peut-être sans le savoir et qui peuvent créer des tensions autour de vous mais aussi en vous.
Tensions qui peuvent être apaisées
À condition de renouer avec "les règles élémentaires de l’attention", disent les auteurs. Cette attention qu’il faut voir comme "une ressource, une matière première convoitée" par les fameux GAFAM : Google, Meta et les autres. Notre attention est captée, monétisée. Il faut donc la protéger, prendre conscience des "failles psychologiques" qui sont exploitées par ces entreprises, ce qui doit nous permettre de "limiter le temps d’écran, trier les contenus et choisir les espaces qui nous respectent", avec un objectif : "faire de la disponibilité permanente une étrangeté, déplacer le désir et l’orienter vers la présence partagée" et même "vers le silence".
Faire la paix avec nos écrans, de François Saltiel et Virginie Sassoon aux éditions Flammarion.
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