Mon info. Choisir sa commune d'origine pour ses papiers d'identité
Et si on pouvait inscrire le lieu de résidence des parents plutôt que la ville de l’accouchement sur les papiers d'identité ? Les sénateurs débattent de cette proposition de loi jeudi.
C'est une proposition de loi très particulière qui est examinée jeudi 16 janvier au Sénat et cela concerne votre lieu de naissance. Imaginez que vous soyez né à Bayonne, par exemple, mais que ce soit par le plus grand des hasards, parce que vos parents étaient en vacances au Pays Basque. Des sénateurs proposent une mesure certes symbolique mais qui a son importance : celle d'inscrire sur la carte d'identité de votre enfant votre commune de résidence, votre vraie commune quoi, plutôt que le lieu réel de sa naissance. Une façon de lutter contre la concentration des maternités.
En effet, presque la totalité des naissances aujourd'hui – 99,6 % – ont lieu dans moins de 500 communes. C'est une façon pour les élus d'agrandir un peu la carte des identités qui s'est réduite ces dernières années. Comme l'explique Hervé Marseille, le président du groupe centriste au Sénat dans les colonnes du Parisien ce matin : "À Paris, vous ne pouvez déclarer votre enfant que dans quatre arrondissements sur 20. En Corse, seules trois villes apparaissent sur les cartes d'identité". Autre exemple, si vous êtes d'un petit village du Gers et que vous êtes né à Auch, parce que c'est la grande ville du département, vous pourrez inscrire votre village.
Satisfaction des ruraux... et des généalogistes
Toutes proportions gardées, c'est un peu comme votre plaque d'immatriculation de voiture sur laquelle vous pouvez choisir de faire figurer le département de votre choix. Vous habitez dans le 78 ou le 92, mais vous êtes peut-être du 31 ou du 74. Et vous considérez cela comme votre véritable identité. La proposition du Sénat est expérimentale. Enregistrer le lieu de naissance et le lieu de résidence des parents, s'ils le souhaitent. Et ce pendant trois ans. Du côté des maires ruraux, on salue l'idée, mais le problème reste la fermeture des maternités. Mais Le Parisien a trouvé les grands gagnants de cette proposition de loi : les généalogistes, pour qui cela permettrait d'affiner les recherches et de mieux retracer les parcours des familles dans le futur.
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