Les robots d'aujourd'hui et de demain s'exposent à Lyon
Petits ou grands, utiles ou inutiles… Les robots s'apprêtent à envahir notre quotidien. Ils s'exposent à partir d'aujourd'hui à Lyon au salon Innorobo.
Des robots majordome
PaPeRo est un petit robot de 40 centimètres de haut sur
roulettes, fabriqué par la société japonaise NEC, qui peut reconnaître les
visages de ses interlocuteurs et dialoguer à l'aide de 3000 mots de
vocabulaire. C'est l'une nombreuses créatures étonnantes présentes à partir
d'aujourd'hui à la deuxième édition du salon Innorobo de Lyon.
Citons également Furo, une sorte de dame robot munie
d'une tablette qui lui permet de prendre les commandes au restaurant et de
servir les clients.
et des robots de transport
Ces engins, dont certains sont déjà en service, on les
appelle les "robots majordomes". Il existe aussi des robots de
transport comme Induct, une sorte de voiturette entièrement autonome ou encore
les Winglets de Toyota, sortes de trottinettes à moteurs, sur le modèle des
véhicules urbains Segway.
Robots majordomes, robots de transports mais aussi robots
pour la santé ou l'enseignement sans oublier le plus connu et le plus vendu au
monde, le robot aspirateur… La robotique ne tient plus de la science-fiction.
"Nous sommes à l'aube de la robolution", explique l'organisateur
d'Innorobo, Bruno Bonnell.
Comme les ordis il y a 20 ans
"Aujourd'hui, on se demande à quoi peut servir un robot
à la maison comme on se demandait il y a 20 ans à quoi pouvait servir un
ordinateur", raconte ce passionné qui sait de quoi il parle. Dans les
années 80, Bruno Bonnell faisait la promotion du TO7 de Thomson, l'un des
premiers ordinateurs personnels, avant de créer l'entreprise de jeu vidéo
Infogrames puis de reprendre la chaîne de magasins de robots Robopolis.
Au fond, qu'est-ce qu'un robot ? Rien d'autre qu'un ordinateur avec des bras, des jambes ou des roues et surtout des capteurs. Aujourd'hui on n'achète pas encore un robot pour lui faire
ranger la maison mais surtout pour apprendre à le programmer. Comme on le
faisait avec un micro-ordinateur dans les années 80.
La France dans la course
Les Asiatiques sont traditionnellement les plus actifs sur
ce marché grâce à une forte implication des pouvoirs publics. Moins avancée, la
France n'est pas absente avec des produits comme le petit robot humanoïde Nao
ou le futur robot ludique Emox qui reconnaît les émotions du visage et
remplacera peut-être demain nos consoles de jeux vidéo.
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