Nouveau monde. Des voitures autonomes inspirées des poissons et des abeilles
C’est en observant le comportement de certains animaux que la marque japonaise Nissan met au point ses futurs véhicules autonomes.
La marque japonaise Nissan met au point ses futurs véhicules autonomes en observant le comportement de certains animaux.
L’exemple des bancs de poissons
Une fois de plus, la technologie puise son inspiration dans la nature. Les ingénieurs de Nissan ont observé la capacité impressionnante des poissons à se déplacer en bancs organisés. Ils respectent en permanence trois règles : 1) ne pas s'éloigner ; 2) ne pas s'approcher ; 3) ne pas se heurter. Ainsi, sans même suivre une route tracée au sol, ils parviennent à bouger très vite, très près les uns des autres, sans se heurter.
Si l'on arrivait à faire la même chose avec les voitures, on pourrait faire circuler de nombreux véhicules à grande vitesse sur une même route. Cela occasionnerait moins d'embouteillages.
Vue à 300 degrés
D’autre part, les ingénieurs ont examiné le comportement des abeilles. Grâce à leurs yeux complexes pouvant rayonner à 300°, celles-ci disposent d’un champ de vision très large qui leur permet également de se déplacer en groupe, côte à côte ou en file indienne, sans jamais se rentrer dedans.
Robots roulants
En attendant de pouvoir transposer strictement ces atouts aux voitures, Nissan s’entraîne avec des robots roulants. La marque a développé, en partenariat avec l’Université de Tokyo, un petit robot roulant baptisé EPORO. Cet engin est équipé, à l’avant, d’un Laser Range Finder (LRF) qui s'inspire des yeux à facettes des abeilles. Il fait appel à des règles de déplacement inspirées du comportement des poissons. Il détecte les obstacles, calcule les distances et peut ainsi se positionner en temps réel au bon endroit.
Et ça marche ?
En faisant circuler une dizaine de petits robots EPORO ensemble, on parvient à simuler ce que serait le comportement idéal d’une flotte de voitures autonomes sur route. Les robots communiquent entre eux, ce qui leur permet même de déterminer automatiquement dans quel ordre ils doivent franchir les intersections, alors qu’il n’y a pas de feux rouges.
Grâce aux poissons et aux abeilles, on pourra peut-être un jour franchir les carrefours sans échanger des noms d’oiseaux.À regarder
-
"Je ne l'ai pas tuée" : Cédric Jubillar réaffirme son innocence
-
Oeufs, à consommer sans modération ?
-
Ours : ils attaquent même dans les villes
-
Ce radar surveille le ciel français
-
On a enfin réussi à observer un électron !
-
"Manifestation des diplômés chômeurs, un concept marocain !"
-
Crise politique : "La dernière solution, c'est la démission du président de la République"
-
Le loup fait taire la Fête de la science
-
Les tentatives de suic*de en hausse chez les adolescentes
-
Défi chips : alerte dans un collège
-
Quand tu récupères ton tel à la fin des cours
-
Ukraine : le traumatisme dans la peau
-
Teddy Riner s'engage pour sensibiliser sur la santé mentale
-
Suspension de la réforme des retraites : les gagnants et les perdants
-
Ukraine : le traumatisme dans la peau
-
L'espoir renaît à Gaza après l'accord de cessez-le-feu
-
Une école pour se soigner et réussir
-
Taux immobiliers : est-ce le moment d'acheter ?
-
La panthéonisation de Robert Badinter
-
Cancer : des patientes de plus en plus jeunes
-
"Le Bétharram breton" : 3 établissements catholiques dénoncés par d'anciens élèves
-
Cessez-le-feu à Gaza : un premier pas vers la paix
-
Quand t'as cours au milieu des arbres
-
Il gravit la tour Eiffel en VTT et en 12 min
-
Pourquoi on parle de Robert Badinter aujourd'hui ?
-
Robert Badinter : une vie de combats
-
La tombe de Robert Badinter profanée à Bagneux
-
Accord Hamas-Israël, la joie et l’espoir
-
"Qu’on rende universelle l'abolition de la peine de mort !"
-
Guerre à Gaza : Donald Trump annonce qu'Israël et le Hamas ont accepté la première phase de son plan
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter