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T'as vu l'info ? Un calin ?

T'as vu l'info ? Guy Birenbaum Du lundi au vendredi à 7h53

Amma est actuellement en France. Mata Amritanandamayi Devi Amma étreint des inconnus pour leur transmettre son amour. Guy Birenbaum s'est imaginé que quelques personnes en auraient bien besoin : Vincent Bolloré ou François Hollande...

franceinfo, Guy Birenbaum

Radio France

Publié le 28/10/2016 08:11 Mis à jour le 28/10/2016 08:12

Temps de lecture : 2min

Mata Amritanandamayi Devi Amma, enlace ceux qui le veulent bien. À Paris le 26 octobre 2016. (CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP)

C’est vendredi 27 octobre, pour ceux qui ont de la chance mardi est un jour férié, et surtout, surtout, dans la nuit de samedi à dimanche nous gagnons une heure de sommeil, voire une heure d’amour. Il se trouve que cette période coïncide avec le passage en France de la gourou indienne Amma. Vous connaissez Sri Mata Amritanandamayi Devi Amma ? Cette femme lumineuse en sari blanc qui parcourt le monde, juste pour prendre des inconnus dans ses bras quelques secondes. Les étreindre. Chaque jour, pas loin de 8 000 personnes font la queue près de deux heures pour qu’Amma les serre dans ses bras. C’est le " Darshan ". Amma est jusqu'à ce soir à Paris au Paris Event Center, 20 avenue de la Porte de la Villette. Je me dis qu’il y a quelques personnes qui ont vraiment besoin de son étreinte et de son amour.

Tant de personnes sont en mal d'amour

Prenez Vincent Bolloré. Cet homme a besoin de LOVE c’est évident. Je suis sûr que si Amma le prenait dans ses bras ne serait-ce que quelques secondes, monsieur Bolloré comprendrait enfin les revendications des personnels de iTélé, en grève pour le onzième jour consécutif. Il faudrait aussi que François Hollande vienne se jeter dans ses bras d’Amma. Je sais bien que le président joue les indifférents. Je sais bien qu’il feint le stoïcisme devant les sondages catastrophiques qui démontrent chaque jour que quasiment plus personne n’a envie qu’il se présente pour 2017. Un câlin d’Amma lui ferait bien plus de bien qu’un dîner de plus avec des journalistes. Et puis, je vais être sérieux quelques secondes. Il y a tous ceux de nos compatriotes qui ne veulent pas accueillir des migrants, des réfugiés dans leurs villes ou leurs villages. Je veux croire ce matin que si Amma leur ouvrait les bras et les étreignait, sans leur demander qui ils sont, ni pourquoi ils sont là, ils ouvriraient leurs bras ensuite à ceux qui en ont besoin. Oui je sais. Je rêve. Mais c’est vendredi.