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L'Opéra de Lyon organise le festival "Justice/Injustice"

Tendance classique Gérard Courchelle Le samedi à 5h55, 14h25, 17h10, 22h55 et 00h55

L'opéra, c'est le spectacle total. C'est le merveilleux baroque, le drame romantique oul'expressionnisme du XXe siècle. C'est aussi un genre vivant, un genre créatif qui permet (si éloignées que semblent des partitions qui couvrent 4 siècles de notre histoire), un genre d'actualité.

franceinfo

Radio France

Publié le 23/03/2013 11:47 Mis à jour le 09/05/2014 22:39

Temps de lecture : 1min

L'Opéra de Lyon cherche à le démontrer en organisant un
festival Justice/Injustice qui aura lieu du 27 mars au 15 avril. La
présence du "Fidelio" de Beethoven sur l'affiche de l'Opéra de Lyon
est logique. C'est la lutte d'un couple contre la tyrannie. Le Prisonnier
de Dallapicola et Erwartung de Schoenberg sont également au programme.
Mais l'événement le plus attendu, c'est la création mondiale du 1er opéra de
Thierry Escaich, intitulé Claude , sur un livret de Robert Badinter,
d'après Victor Hugo. Pour accompagner ce festival Justice/Injustice ,
l'Opéra de Lyon organisera une série de débats et une "joute
oratoire" sur la défense de l'homme qui est à l'origine de l'opéra Claude
avec de jeunes avocats du barreau de Lyon.

Le Théâtre Gérard Philippe de Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis,
présente actuellement un chef-d'oeuvre lyrique des débuts de l'histoire de
l'opéra : Le Retour d'Ulysse dans sa patrie de Monteverdi. Monteverdi dirigé par Jérôme Corréas, mis en scène par
Christophe Rauk, pour un public qui n'est pas familier du genre et qui avait
fait un triomphe au Couronnement de Poppée , du même Monteverdi il y a 3 ans, au
TGP de Saint-Denis, puis en tournée.

A Aix-en-Provence, le 1er Festival de Pâques commencera
mardi 26 mars avec un concert de Laurence Equilbey à la tête de son Choeur Accentus
et du Concerto Köln. Suivront, jusqu'au 7 avril, des artistes exceptionnels
invités par Renaud Capuçon, directeur artistique du festival.

Chez Decca, un récital Wagner par le ténor Jonas Kaufmann.
Grâce à lui, l'expression "bête comme un ténor" est
définitivement renvoyée aux oubliettes de l'histoire.