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Tout est politique. Juppé et Bussereau en congé de LR : "C'est la mort de l'UMP", juge Jean-Christophe Lagarde, le patron de l'UDI

Tout est politique Jean-François Achilli Du lundi au vendredi de 21 heures à 22 heures

Les invités de Tout est politique sont revenus, lundi, sur les retraits successifs de Dominique Bussereau et d'Alain Juppé du parti Les Républicains.

franceinfo, Jean-François Achilli

Radio France

Publié le 15/01/2018 23:50

Temps de lecture : 2min

Jean-Christophe Lagarde, président de l'UDI et député de Seine-Saint-Denis, était l'invité de franceinfo lundi 15 janvier 2018. (FRANCEINFO) — Jean-Christophe Lagarde, président de l'UDI et député de Seine-Saint-Denis, était l'invité de franceinfo lundi 15 janvier 2018. (FRANCEINFO)

Nouveau coup dur pour Les Républicains. Un peu plus d'un mois après l'élection de Laurent Waquiez à la tête du parti, le maire de Bordeaux, Alain Juppé, a annoncé lundi 15 janvier qu'il ne paierait pas sa cotisation 2018 chez LR. La veille, l'ancien ministre Dominique Bussereau avait annoncé, dans le JDD, qu'il se mettait "en congé" du parti. Les deux hommes disent vouloir attendre la campagne pour les élections européennes.

L'extrait

Que se passe-t-il au sein du parti Les Républicains ? La réponse de Jean-Christophe Lagarde, président de l'UDI et député de Seine-Saint-Denis.

Jean-Christophe Lagarde : C'est la mort de l'UMP. L'UMP, c'était l'ambition de Jacques Chirac et d'Alain Jupé de rassembler la droite et le centre. Non seulement je n'y ai jamais participé, mais ça n'a jamais marché parce que quand vous avez secoué au bout de 10-12 ans, vous avez uniquement de la droite et vous n'entendez plus le centre (...) Et Alain Juppé, constatant que les centristes qui sont restés en dehors de l'UMP -nous-même- ne veulent plus travailler dans ces conditions-là, que de nombreuses personnalités de la droite modérées, de la droite progressiste ne souhaitent pas non plus et que sa ligne politique ne correspond pas à celle incarnée par Monsieur Wauquiez, c'est-à-dire d'une droite ultra, il dit : 'Écoutez dans ces cas-là, je n'ai plus grand-chose à faire là-dedans'. Alors, ils le font progressivement, poliment, délicatement (...) C'est : 'Je m'en vais de la famille politique que j'ai créée car elle a changé d'ambition : elle ne cherche plus à rassembler la droite et le centre, elle cherche à rassembler la droite ultra et l'extrême-droite.'