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Patrick Mennucci : "Je suis plus sympathique qu'en photo"

Tout et son contraire Philippe Vandel Du lundi au vendredi à 8h25, 11h51, 16h25, 17h54 et 0h10

Patrick Mennucci, député socialiste des Bouches-du-Rhône, maire du 1er secteur de Marseille (le centre-ville: 1er et 7e arrondissement). Il est légèrement en tête des sondages pour devenir le candidat PS à la mairie de Marseille en 2014 (verdict des primaires le 20 octobre) et vient de publier Nous les Marseillais, aux éditions Pygmalion.

Philippe Vandel

Radio France

Publié le 27/09/2013 06:18 Mis à jour le 08/05/2014 02:28

Temps de lecture : 2min

Patrick Mennucci prévient "ce livre n'est pas une carte
postale" et dit de Marseille que c'est "une ville où l'on meurt sur le trottoir
d'une rafale de kalachnikov, où les élus sont corrompus, où l'on stoppe le
travail pour un rien, où le service public n'existe plus. "

L'insécurité à Marseille

Patrick Mennucci distingue deux types d'insécurité. "Celle
qui est construite par la guerre de la drogue et qui ne se règle pas avec l'armée,
mais avec des inspecteurs de PJ. Puis, il y a l'insécurité publique, les
cambriolages, l'arrachage qui concerne plus les marseillais que les
kalachnikovs. "

Le franc-tireur

Récemment, il a demandé l'exclusion du PS de Jean-Noël
Guérini. Invité à la réunion sur la sécurité avec Manuel Valls, le maire, le
préfet, il a déclaré : "Nous sommes dans une réunion qui a pour objectif de
lutter contre le grand banditisme et le trafic de drogue, et je viens de
m'apercevoir que dans cette réunion figure une personnalité mise en examen pour "association de malfaiteurs" et, d'après le rapport du juge, système mafieux. "

Il ne tape pas que sur son propre camp. Il présente
Jean-Claude Gaudin comme quelqu'un qui travaille peu, quitte les réunions "surtout préoccupé par le repas qui se profile ". "Quand on a un
conseil municipal si le temps est un peu dépassé les derniers rapports sont
expédiés parce que le maire à faim. "

La crampe Force ouvrière

"La crampe parce que l'on peut la réduire, mais elle existe ", explique Patrick Mennucci. A Marseille, c'est Force ouvrière (le syndicat des territoriaux de la ville) qui défait les embauches dans les collecitivités locales. "La cogestion fait que des décisions sont prises en commun entre le maire et le syndicat. Bruno Gilles, sénateur UMP, déclare dans le Monde, qu'"il y a un quota d'embauche FO des territoriaux de Marseille. " Un fait inacceptable pour Patrick Mennucci. "Depuis 19 ans, Jean-Claude Gaudin ne reçoit pas les autres syndicats. "