Un ticket pour l'espace
La fusée russe qui est retombée dans l'océan Pacifique la semaine dernière relance le débat sur les astéroïdes qui menacent la terre. Et puis, à noter, le regain d'intérêt public sur l'espace, notamment à travers le tourisme spatial.
Il y a quelques jours un vaisseau spatial russe, censé ravitailler la station orbitale est retombé sur Terre suite à un arrimage raté, et aujourd'hui même, on a annoncé la perte d'un satellite mexicain. Une occasion pour parler des débris de l'espace et de l'nterêt croissant pour le tourisme spatial.
Concernant le retour sur terre des débris de l'espace, notamment pour la fusée Soyouz, on les oriente pour qu’ils se consument dans l’atmosphère, et faire en sorte que les morceaux restants tombent en zones inhabitées. Le problème, c’est qu’on avait perdu le contrôle de cette fusée et qu’elle pouvait tomber n’importe où. Mais le risque est bien moindre qu’une collision avec un astéroïde, ce fut d’ailleurs le thème de la conférence de défense planétaire qui s’est tenu le mois dernier en Italie.
D’après ces scientifiques, la probabilité qu’un astéroïde nous tombe sur la tête est très faible, mais elle n’est pas nulle. Je rappelle que c’est ce qui a fait disparaître les dinosaures il y a 65 millions d’années. Mais depuis, la conquête spatiale a fait des progrès incroyables, au point que l’an dernier l’agence spatiale européenne a réussi à poser une sonde sur une comète située à plus de 400 millions de kilomètres de la terre et filant à 55.000 kilomètres à heure ! Alors, dévier la trajectoire d’un astéroïde devient crédible !
La recherche spatiale est fondamentale, malgré tout on se pose souvent la question de l’interêt de maintenir des vols habités Jean François Clervoy, qui y est allé trois fois, nous raconte, en dehors des expérience fondamentales qu’on y fait sous apensanteur, "cette boule bleue qui est notre vaisseau spatial, dont nous sommes les équipages, on a envie de la protéger".
Le regain d’interêt du public pourrait bien passer par le tourisme spatial mais il est vrai que cela coute cher : comptez en moyenne 25 millions d’euros, petit dejeuner compris, pour séjourner une semaine dans la station internationale. Seules sept personnes ont pu se l’offrir, et le huitième touriste de l’espace sera une femme, la célèbre chanteuse et actrice anglaise Sarah Brightman, qui décollera de Baikonour en septembre prochain.
Mais pour dix fois moins, c'est-à-dire 200.000 euros, vous pouvez déjà acheter votre ticket pour l’espace à bord du spaceship de Virgin Galactic et son médiatique patron Richard Branson. A 100 kilometres d’altitude, vous pourrez admirer une bonne partie de notre belle boule bleue qui se détache dans le noir sidéral. Après quelques minutes d’apesanteur, vous redescendrez sur terre avec votre diplôme d’astronaute amateur.
Mais ce ne sont que des projets, car un accident du spaceship, survenu en novembre, va retarder le programme, et donner un peu de temps aux autres challengers comme Airbus et son spaceplane prévu pour 2020, et également Jeff Bezos le fondateur d’Amazon qui récemment a lancé avec succès une capsule à 93 kilometres d’altitude.
Mon coup de cœur de cette semaine est un vol en apesanteur impossible à reproduire sur Terre. Un Airbus spécialement aménagé pour des expériences pour le compte des agences spatiales fait des paraboles et vous offre la possibilité de flotter dans l’air, Jean François clervoy qui est le président de Novaspace alterne les vols scientifiques avec des clients qui veulent goûter aux joies de pouvoir flotter dans l’air.
Pour 6.000 euros, en compagnie d’astronautes, vous vivez exactement les sensations à l’intérieur de la station orbitale. L’avion effectue une trentaine de paraboles et vous simule pendant une vingtaine de secondes à chaque fois, une apesanteur totale, ou encore partielle comme si vous étiez sur Mars ou sur la Lune. Une expérience que j'ai eu la chance de vivre... Inoubliable !
Ma séquence insolite de cette semaine est un ascenseur…de l’espace !
Artur Clarke, l’auteur de "2001 l’odyssé de l’espace" a publié il y a quarante ans, le descriptif d’un ascenseur qui grimperait le long d’un câble ancré sur la terre et qui serait tiré vers le haut par un satellite situé à 80 000 kilometres d’altitude. Ce câble doit être capable de résister à l’équivalent d’une joute opposant cent mille personnes qui tireraient de chaque côté. Et bien, les nano -technologies pourraient bien apporter la réponse, d’ailleurs la Nasa prend ça très au sérieux, puisqu’elle a lancé un concours pour réaliser ce câble en modèle réduit … Le gagnant touchera un million de dollars ; pour vous donner une idée, ce serait comme s’il fallait soulever un kilo sur un fil de l’épaisseur d’un fil d’araignée.
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