L'inflation à 25% en moyenne : l'Argentine s'enfonce dans la crise
Tous les jours "un monde d'avance" donne un coup de projecteur sur une actualité à l’étranger restée "sous les radars" et qui pourrait nous échapper… Aujourd’hui, direction l’Argentine qui est en train de plonger dans la crise économique.
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L'Argentine pourrait en partie s’arrêter mardi 25 septembre toute la journée. La CGT, qui fédère bon nombre des principaux syndicats, appelle à la grève générale pour protester contre le coût de la vie dans le pays.
Les prix de certaines denrées alimentaires ont doublé
Désormais, 44 millions d’Argentins n’arrivent plus à joindre les deux bouts. En l’espace de six mois, les prix ont flambé, + 25% en moyenne, dans ce pays d’Amérique du Sud, la troisième économie du continent. Et le pire ce sont les denrées alimentaires : +40% pour l’huile, +50% pour les œufs. +100%, autrement dit doublement du prix pour la farine.
Ce processus inflationniste semble pour l’instant incontrôlable. Et en face évidemment, les salaires ne suivent pas. Seuls les touristes étrangers se frottent les mains. Les Argentins, eux, en particulier les plus pauvres, paniquent : certains d’entre eux n’arrivent déjà plus à se nourrir. Le phénomène est provoqué par la chute de la monnaie nationale, le peso, qui n’arrête pas de se déprécier face au dollar. C’est lié à la politique de taux d’intérêt de la banque centrale américaine, à la spéculation boursière et à certaines mesures économiques du président argentin Mauricio Macri.
Buenos Aires se tourne vers le FMI
Le président argentin a appelé à l’aide le Fonds Monétaire International au début du mois de septembre. Il demande au FMI de débloquer immédiatement la plus grande partie d’une aide de 50 milliards de dollars, initialement prévue sur trois ans.
Le problème, c’est ce que le FMI va demander en contrepartie : sans doute une cure d’austérité. Et les Argentins ont déjà vécu ça, en 2001. Ils en gardent un souvenir cuisant. Nombre d’entre eux estiment même que les conditions posées par le FMI avaient alors accéléré la crise : la réduction des déficits était devenue l’alpha et l’oméga de toute politique, avec suppressions de postes à la clé, une chute de la consommation et l'essor de la pauvreté. À un an de la prochaine élection présidentielle, le pouvoir est donc sur la corde raide. Et il faut s’attendre à une grève générale très suivie.
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