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La Cour pénale internationale, institution souvent contestée

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La Cour pénale internationale créée par le Traité de Rome en 1998, en vigueur depuis 2002 avec la ratification de 122 Etats est aujourd'hui contestée par de nombreux dirigeants africains. Elle a ouvert des enquêtes dans huit pays, huit pays africains.

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Radio France

Publié le 03/07/2013 14:17 Mis à jour le 09/05/2014 23:31

Temps de lecture : 1min

La crédibilité de la Cour pénale internationale est souvent mise en cause. Exemple : le
président du Soudan fait l'objet depuis trois ans d'un mandat d'arrêt
international qui n'est pas appliqué. Stéphanie Maupas correspondante du Monde
à La Haye est l'auteur du dossier paru ce mercredi dans le supplément géopolitique
du journal Le Monde .

Liban

Le tourisme paie aussi le prix de la guerre en Syrie.
Autrefois prisé pour son climat, ses plages et ses sites romains, le pays du
Cèdres est aujourd'hui déserté par les voyageurs du monde entier à cause du
contexte régional.

La guerre en Syrie voisine, les affrontements communautaires
dans certaines villes libanaises, le climat politique (il n'y a pas de
gouvernement depuis plusieurs mois), autant de raisons que font que les
touristes boudent le Liban et en particulier les touristes arabes qui venaient
en masse. Les six monarchies pétrolières du Golfe ont demandé à leurs
ressortissants de ne pas se rendre au Liban officiellement pour des raisons de
sécurité. Résultat, le nombre de Saoudiens ou de Koweitiens a chuté de 80% par
rapport à 2012. Or, ce sont eux qui assurent la majorité de la manne
touristique au Liban.

Tunisie

François Hollande est arrivé ce jeudi 4 juillet à Tunis.
C'est la première visite d'un président français depuis la révolution de Jasmin
en 2011. Il a été accueilli avec les honneurs militaires, par son homologue,
Moncef Marzouki, l'ancien opposant historique de Ben Ali.

Lors de cette rencontre, il va être question de l'avenir
politique et économique de la Tunisie, mais on imagine aussi que ce qui se
passe en Egypte sera au coeur des discussions. Est ce que le renversement de
l'égyptien Mohamed Morsi inquiète les dirigeants islamistes tunisiens ?