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Triomphe de Donald Trump et raclée démocrate
L'improbable est devenu réalité : Donald Trump retrouve la Maison Blanche. Sa victoire nette de mercredi conclut une campagne qui défie tous les précédents. L’analyse post élection des correspondants des Médias francophones publics (MFP) dans ce 13e épisode de cette saison 2 de Washington d'ici.
Donald Trump est de retour à la Maison Blanche. Après une campagne bouleversée par une tentative d'assassinat et le retrait de Joe Biden, la "vague rouge" a déferlé sur l'Amérique, portant Donald Trump au pouvoir pour un second mandat. La soirée électorale, décrite comme "épique" par le journaliste Frédéric Arnould, a vu la "galaxie Trump" triompher, avec une foule en liesse célébrant le retour de leur "libérateur". Cette victoire marque la consolidation du pouvoir de Trump sur le parti républicain, désormais indissociable de sa figure.
Un mandat sans garde-fous ?
L'inquiétude est palpable quant à l'exercice du pouvoir par Donald Trump lors de ce second mandat. Dépourvu de toute opposition significative, avec un Congrès potentiellement dominé par les Républicains et une Cour Suprême lui accordant une immunité présidentielle quasi-totale, le futur président pourrait se retrouver avec un pouvoir sans précédent. Sébastien Paour souligne l'absence des figures modératrices qui avaient encadré Donald Trump lors de son premier mandat, laissant craindre un président "encore plus sans filtre".
L'ombre d'un conflit d'intérêt plane également sur ce second mandat. Le ralliement d'Elon Musk, dont les entreprises dépendent largement des contrats gouvernementaux, soulève des questions quant à l'impartialité des décisions à venir. Jordan Davis rappelle les dérives du premier mandat, où les intérêts personnels de Donald Trump et de sa famille se sont souvent confondus avec ceux de l'État.
La victoire du candidat républicain s'explique en partie par un contexte économique difficile et un sentiment de malaise au sein de la population. Le message de Donald Trump, axé sur la promesse d'un retour à un "âge d'or" pré-Covid, a résonné auprès d'un électorat désireux de changement. La campagne de Kamala Harris, jugée trop "gentille" et manquant de vision claire, n'a pas su contrer cette tendance lourde. La question qui se pose désormais est celle de l'avenir de l'Amérique sous la présidence Trump. "Est-ce que les États-Unis entrent dans la nuit ?", s'interroge Guillaume Naudin. L'avenir le dira.
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