Cet article date de plus de trois ans.

Incidents au Stade de France : six hommes jugés en comparution immédiate pour des vols sur des supporters

Quarante-huit personnes avaient été placées en garde à vue, samedi, en marge de la finale de la Ligue des champions.

franceinfo: sport avec AFP

France Télévisions - Rédaction Sport

Publié le 31/05/2022 10:19 Mis à jour le 31/05/2022 11:57

Temps de lecture : 2min

Des supporters de Liverpool massés devant les grilles du Stade de France, le 28 mai 2022, à Saint-Denis.  (THOMAS COEX / AFP) — Des supporters de Liverpool massés devant les grilles du Stade de France, le 28 mai 2022, à Saint-Denis. (THOMAS COEX / AFP)

Six hommes seront jugés mardi 31 mai à Bobigny (Seine-Saint-Denis) pour des vols dont ont été victimes des supporters dans le chaos des abords du Stade de France, lors de la finale de la Ligue des champions samedi soir, a précisé à l'AFP le parquet. Les accusés étaient les dernières personnes encore mises en garde à vue en raison de la confusion qui a entouré le match phare du football européen.

Le parquet de Bobigny avait initialement ordonné le placement de 48 personnes en garde à vue samedi soir, dont un "nombre significatif" de mineurs. Toutes ont été levées, à l'exception des six personnes renvoyées devant le tribunal correctionnel.

"Aucune garde à vue" liée à des faux billets

Parmi les prévenus figurent trois personnes de 21, 26 et 39 ans, poursuivies pour vol en réunion et retrouvées en possession de multiples téléphones portables. Deux victimes britanniques ont porté plainte, tandis que les propriétaires de 14 des téléphones dérobés n'ont pu être identifiés.

Un homme de 25 ans sera jugé pour un vol de montre avec violence sur un spectateur. Un autre de 34 ans est accusé d'avoir arraché un collier d'une victime et d'avoir mordu le bras de son ami qui tentait de s'interposer. Un dernier prévenu, âgé de 24 ans, comparaît en raison du vol d'un téléphone portable sur le quai de la ligne 13 du métro à un supporter britannique qui sortait du match.

"Aucune garde à vue n'est intervenue pour des faits liés à des intrusions ou des faux billets d'entrée au match", les deux principales raisons avancées par les autorités françaises pour expliquer les dysfonctionnements, a par ailleurs souligné lundi le parquet de Bobigny.