Roland-Garros 2023 : le n°2 mondial Daniil Medvedev éliminé dès son entrée en lice par le qualifié Thiago Seyboth Wild
Le Russe, vainqueur du Masters 1000 de Rome voici neuf jours, a cédé face au Brésilien, 172e au classement ATP, au premier tour, en cinq sets.
Entre Daniil Medvedev et la terre battue, ce n’est toujours pas l’amour fou. Le Russe a chuté dès son entrée en lice contre le Brésilien Thiago Seyboth Wild (7-6[7/5), 6-7[6/8], 2-6, 6-3, 6-4), après un combat de plus de quatre heures et un cinquième set décisif. Cueilli en début de match par son adversaire, issu des qualifications, puis rattrapé alors qu'il avait pris les devants, le numéro 2 mondial s'est effondré dans le dernier set, concédant à trois reprises son engagement.
Daniil Medvedev arrivait pourtant en confiance, après son titre lors du dernier Master 1000 de préparation, à Rome, son premier grand succès sur terre battue. Son aventure dans la capitale italienne avait signé le début d’une "histoire d’amitié" avec une surface qu’il a longtemps reniée, sans se cacher. Mais cette assurance ne s’est pas du tout vue, mardi après-midi, sur un court Philippe-Chatrier pas vraiment acquis à sa cause.
Chahuté et dépassé
Sous un soleil brûlant et des rafales de vent, le Russe a fini par craquer. Longtemps sur la défensive face à un Seyboth Wild très entreprenant (19 coups gagnants dans la première manche), il n’a jamais vraiment réussi à déployer son tennis. Capable, sur des éclairs de génie, de renverser la partie pour mener deux sets à un, il n'a pas su trouver les ressources pour confirmer et garder l'avantage.
Dominé dans le jeu (presque deux fois moins de coups gagnants que son adversaire), le numéro 2 mondial a aussi plongé mentalement, et perdu ses nerfs. Il est plusieurs fois monté en température avec l’arbitre, et s’est agacé des célébrations de son adversaire. Dans le dernier set, face à l’ambiance hostile du public, il a complètement perdu les pédales. De quoi quitter une nouvelle fois la porte d'Auteuil la tête basse, lui qui avait connu quatre éliminations de rang au premier tour entre 2017 et 2020.
Pour Thiago Seyboth Wild, le conte de fées se poursuit. "Jouer sur ce genre de courts, contre ce genre d’adversaires… C’est un rêve qui se réalise", a-t-il réagi, avec un grand sourire, après la rencontre. Déjà vainqueur de trois matchs en qualifications, le Brésilien de 23 ans se qualifie pour la première fois au deuxième tour d’un Grand Chelem. Il y affrontera le vainqueur du match entre le Français Quentin Halys et l'Argentin Guido Pella pour espérer poursuivre son rêve.
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