Décès d'un détenu en prison: deux médecins relaxés
Après la mort d’un détenu de la prison de Béziers, en 2012, des experts médicaux avaient conclu qu'une prise en charge insuffisante était à l’origine du décès. Les deux médecins ayant examiné la victime ont été relaxés ce vendredi 6 octobre par le tribunal correctionnel de Béziers.
Deux médecins jugés pour "homicide involontaire" après le décès d'un détenu en 2012 ont été relaxés vendredi par le tribunal correctionnel de Béziers. Le 8 septembre, trois mois de prison avec sursis avaient été requis contre un médecin des urgences de l'hôpital de Béziers. Un non-lieu avait été requis contre l'un de ses confrères, jugé dans la même affaire.
Le 11 juillet 2012, en début d'après-midi, un détenu de 39 ans était découvert inanimé, au sol, dans sa cellule de la prison du Gasquinoy à Béziers. Un peu plus d'une heure plus tard, il était déclaré mort par le médecin de la prison.
La veille de son décès, la victime, se plaignant de violents maux de ventre, avait été conduite à l'hôpital puis prise en charge successivement par deux praticiens. Des examens classiques avaient été pratiqués par le premier qui n'avait pas attendu les résultats car il avait terminé sa garde. Un second médecin avait pris le relais et l'homme avait été renvoyé le jour même en prison.
Mort d’une grave infection digestive
Selon l'autopsie, le détenu est probablement décédé d'une péritonite. Une analyse complémentaire conclura à "une infection généralisée digestive à point de départ appendiculaire chez un homme présentant une probable hépatite".
Deux experts médicaux désignés lors de l'instruction avaient estimé que l'insuffisance de prise en charge était à l'origine du décès. Pour les médecins, le dossier du patient mentionnait, de manière erronée, une ablation de l'appendicite, ce qui aurait pu fausser leur jugement.
La famille du prisonnier, absente à l'énoncé du jugement vendredi, tout comme son conseil, avait déposé plainte contre X pour homicide involontaire par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de sécurité. Ses demandes de dommages et intérêts au titre du préjudice moral subi ont été rejetées par le tribunal correctionnel.
Avec AFP
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