"Au début du mois ça va encore, mais à la fin c'est une catastrophe" : quand le budget dicte les courses d'alimentation
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En France, certaines familles et jeunes actifs ont du mal à faire leurs courses jusqu'à la fin du mois. Entre loyers élevés et revenus limités, ils doivent faire des choix alimentaires contraints, parfois au détriment de la qualité et de la diversité de leur alimentation.
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder dans son intégralité.
Raphaella est mère de trois enfants. Elle et son mari disposent de 2 000 euros de revenus par mois, un budget très serré pour nourrir toute la famille. Pour tenir, la mère de famille doit renoncer à certains produits et choisir les desserts uniquement lorsqu'ils sont en promotion. Tout cela pour continuer, malgré tout, à faire plaisir à ses enfants.
Après le paiement des 900 euros de loyer, il ne reste plus assez pour acheter de la viande toutes les semaines, surtout lorsque l'on est cinq à la maison. Les courses deviennent un véritable casse-tête, surtout en fin de mois. "Au début du mois ça va encore, mais à la fin c'est une catastrophe, on fait encore moins de courses", confie-t-elle.
Quand le porte-monnaie se lit dans les chariots
Les fins de mois difficiles sont visibles dans les rayons, selon Jérémi Tahon, salarié d'un supermarché à Poitiers (Vienne). "Il y a beaucoup plus de clients au début du mois, entre le 1er et le 16, et plus on avance vers la fin du mois, et moins il y a de monde."
Parmi les clients aujourd'hui, un jeune couple chasse les promotions. À deux, ils touchent 1 200 euros. L'étudiante redoute également le 30 du mois. "Je ne touche que les bourses. Je peux même me retrouver à découvert à la fin du mois. Et mon compagnon, qui est en recherche d'emploi, c'est pareil. Même si c'est un peu plus que moi, ce n'est pas suffisant pour vivre à deux."
Les courses pèsent lourd dans leur budget : pour une vingtaine d'articles, il faut débourser plus de 33 euros. "Il y a peut-être des personnes qui diront que ce n'est rien, mais pour nous, c'est compliqué pour notre situation financière", explique l'étudiante. Faute de moyens financiers, 16% des Français déclarent restreindre leur alimentation.
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