Gaspillage alimentaire : une association appelle à modifier le fonctionnement de la date de péremption des produits
France nature environnement estime que la date de durabilité minimale affichée sur les produits vendus en magasin a de nombreuses limites.
Revoir de fond en comble le fonctionnement des dates de péremption pour lutter contre le gaspillage alimentaire. C'est ce que propose un livre blanc publié par l’association France nature environnement (FNE) et l'application Too good to go, rapporte lundi 11 février Le Parisien.
Ce guide, publié à l'occasion du troisième anniversaire de la loi anti-gaspillage alimentaire, relève les limites de la date de durabilité minimale (DDM) affichée sur de nombreux produits alimentaires. "Le choix du législateur d’employer la dénomination 'Date de Durabilité minimale'/'à consommer de préférence avant le/fin' pour une date se rapportant à la qualité du produit crée la confusion chez le consommateur, qui l’assimile à une date limite à ne pas dépasser", écrit le rapport.
"Que les consommateurs fassent confiance à leurs sens"
Or cet indicateur signifie seulement qu'après cette date, le produit peut perdre certaines de ses valeurs gustatives ou visuelles, mais sans pour autant présenter de risque sanitaire. Signe de la confusion, un quart des consommateurs indique ne jamais consommer leurs produits une fois la date de péremption dépassée, rapporte Le Parisien. Qui note en outre qu'un autre quart (26 %) va jusqu'à jeter les produits un jour avant la date de péremption.
"Il est temps que les consommateurs fassent confiance à leurs sens : le visuel, l’odeur et le goût du produit", indique au Parisien Lucie Basch, de l'application Too good to go. "Prenez un comté, si vous l’achetez dans un supermarché, il est assorti de cette DDM. Si vous allez dans une fromagerie, vous vous fierez à vos sens. Preuve qu’on sait le faire."
Pour améliorer la situation, le rapport propose notamment d'ajouter un jour supplémentaire sur la durée de vie des produits. "Le gaspillage alimentaire serait [ainsi] réduit de 170 000 kilos dans les ménages, avec un gain financier de 350 000 euros" pour les consommateurs.
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