Haribo veut stopper la vente d'oursons en gélatine alcoolisés d'un concurrent espagnol
Le géant de la confiserie estime que ces bonbons sont trop similaires à ceux qu'il fabrique et qu'ils violent ses droits de propriété intellectuelle.
Ander Méndez voyait un bel avenir à l'affaire qu'il a montée avec deux amis en janvier 2019 : vendre des ours en gélatine imbibés d'alcool. Jusqu'à ce que sa start-up espagnole, Osito & Co ("Ourson et Cie"), s'attire les foudres du géant allemand Haribo.
Le conflit a éclaté à cause de la ressemblance entre les oursons gélifiés fabriqués par cette entreprise basque et les friandises dont le confiseur mondialement connu a fait son logo. "Comme d'habitude pour ce genre d'affaires, Haribo a lancé une procédure judiciaire pour protéger les marques déposées", a indiqué une porte-parole de la société allemande, lundi 20 janvier.
Un verre de vin pour huit oursons
Quand Ander Méndez a reçu il y a deux semaines une mise en demeure des avocats de Haribo, "le ciel [lui] est tombé sur la tête", raconte cet ingénieur de 24 ans. Ce document soutient qu'il y a "une grande similitude" entre les deux confiseries et que les oursons alcoolisés violent les droits de propriété intellectuelle de Haribo.
Le groupe allemand propose toutefois une solution "à l'amiable" aux trois jeunes entrepreneurs, en échange de mesures drastiques. Il demande aux dirigeants d'Osito & Co d'arrêter de produire et de vendre "tout produit sous le symbole en litige", d'abandonner leur marque déposée en Espagne et d'accepter de "transférer la gestion et la propriété du nom de domaine ositosconalcohol.com" à Haribo.
Les trois jeunes entrepreneurs avaient reçu une aide à l'innovation de la mairie de Getxo, une ville côtière proche de Bilbao. Cette aide avait déclenché une première polémique, les élus d'opposition de la ville dénonçant une incitation à la consommation d'alcool chez les jeunes. Vendues dans des boîtes cylindriques en métal, ces friandises contiennent 15 degrés d'alcool et se déclinent en cinq couleurs et parfums. Un verre de vin équivaut à plus ou moins huit oursons, et un gin tonic entre 15 et 17, détaille Ander Méndez.
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