Nutri-Score : l'agro-industrie estime que l'algorithme a "des limites" qui pénalisent certains secteurs
L'Ania, Association nationale des industries agroalimentaires juge vendredi sur France Inter que "son évolution récente pénalise notamment les secteurs laitier, charcutier et céréalier, malgré les efforts nutritionnels réalisés". La nouvelle version du Nutri-Score est entrée en vigueur vendredi.
L'Ania (Association nationale des industries agroalimentaires) assure vendredi 14 mars à France Inter être favorable à la transparence des produits alimentaires, mais souligne "les limites de l’algorithme" du nouveau Nutri-Score.
Vendredi, la nouvelle version du Nutri-Score a été validée par le gouvernement. Les ministères concernés ont signé l'arrêté qui organise sa mise en place. "Compte tenu des enjeux impératifs de santé publique, les ministres ont décidé de signer l'arrêté modifiant les règles de calcul du Nutri-Score", explique un communiqué des ministres en charge de l'Economie, de la Santé, de l'Agriculture et du Commerce. L'objectif de cette nouvelle version reste le même : alerter les consommateurs sur les risques de surpoids liés à certaines consommations.
L'Association nationale des industries alimentaires assure militer "pour une alimentation saine et durable". Selon elle, il n'y a "ni bons, ni mauvais aliments". Et même si elle reconnaît que "l'information seule sur les produits est importante", elle la juge toutefois "non suffisante pour permettre des comportements favorisant une alimentation diversifiée et équilibrée". L'Ania assure par ailleurs que l'algorithme du nouveau Nutri-Score a ses "limites" et que "son évolution récente pénalise notamment les secteurs laitier, charcutier et céréalier, malgré les efforts nutritionnels réalisés".
La nouvelle version plus sévère sur certains aliments
Ce nouveau Nutri-Score, plus sévère que le précédent à l'égard de certains produits alimentaires transformés, a notamment pour but d'améliorer la différenciation entre les aliments selon leur teneur en sel et sucre et pour les boissons en prenant en compte la présence d'édulcorant. Autre objectif : améliorer la classification des poissons gras – sources d’oméga-3 – et des huiles moins riches en acides gras saturés.
Malgré les réticences de certains industriels du secteur – qui craignent que leurs produits ne soient pointés du doigt – l'évolution est soutenue par les associations de consommateurs et par plusieurs acteurs de la grande distribution.
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