Santé : Sodas, yaourts, chewing-gums… Faut-il bannir l’aspartame ?

Publié le 16/10/2025 10:55

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France 2 - M. Le Meur - Édité par l'agence 6Medias

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Plus de 350 000 personnes ont signé une pétition pour interdire l’aspartame, édulcorant classé cancérogène par l’OMS. Présent dans des milliers de produits "light", il suscite inquiétude et débats sur ses risques pour la santé, malgré le maintien de sa consommation par de nombreux industriels.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder dans son intégralité.

Une pétition signée par plus de 350 000 personnes a été remise à la Commission européenne. Elle vise à interdire l’aspartame, ce faux sucre présent dans les sodas sans sucre, les yaourts à 0 % ou encore les chewing-gums "light". Cet édulcorant, de classe E et classé cancérogène par l’OMS, est pourtant encore largement consommé.

"L’aspartame, c’est très bon, oui, pour éviter les calories", affirme un passant. Pour un autre, le plaisir prime malgré le danger : "Personnellement, oui, je vais continuer à en boire quand même, je ne sais pas si je pourrais m’en passer." Un autre se dit prêt à stopper : "Je vais peut-être arrêter, mais je ne sais pas ce que je vais prendre, par contre, pour remplacer."

Une consommation encore trop répandue

L’aspartame, ou E951 sur les étiquettes, est présent dans 6 000 produits vendus en grande surface. Plusieurs associations demandent son interdiction.

Natacha Cingotti, responsable des campagnes chez Foodwatch International, précise : "Nous, on parle d’une interdiction basée sur le principe de précaution, c’est-à-dire qu’on sent qu’il y a assez d’études aujourd’hui pour ne pas ignorer les alertes des scientifiques indépendants, même s’il y a encore de nombreuses questions scientifiques à résoudre."

Les risques évoqués incluent le cancer, les maladies cardiovasculaires, le diabète, sans oublier l’absence d’effet bénéfique sur la perte de poids. Malgré ces alertes, la plupart des industriels n’ont pas répondu aux associations.