Un document interne de Biocoop révèle des "tromperies" concernant l'origine de ses avocats
Selon les informations du "Canard enchaîné", les avocats vendus par le réseau pourraient ne pas être issus de l'agriculture biologique.
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Les avocats vendus dans les Biocoop pourraient ne pas être bio. La direction générale du premier réseau de magasins bio de France (590 boutiques pour 1,2 milliard d'euros de chiffre d'affaires) émet des doutes sur l'origine de ces fruits, comme le révèle Le Canard enchaîné, mercredi 10 juillet.
Un document confidentiel présenté le 28 juin en conseil d'administration révèle que les avocats distribués par l'entreprise, censés être importés d'Espagne, pourraient en réalité provenir d'Amérique du Sud, mettant ainsi fortement à caution leur qualité bio, selon l'hebdomadaire.
"Un problème avec un grossiste"
A partir de cette information, les administrateurs de Biocoop se sont vu proposer "trois scénarios". Le premier : "On ne change rien, on considère que nos contrats sont conformes, et les tromperies à la production sont hors de notre responsabilité et de notre contrôle". Le second propose la "création de [leur] propre station de conditionnement en partenariat avec un local" .
La troisième option évoque le "rappprochement de [leurs] distributeurs pour mettre les points sur les 'i', exiger une totale transparence et une traçabilité efficiente". Cette dernière option comporte toutefois un "bémol, indiqué en rouge dans le document", relève Le Canard enchaîné : "Déjà demandé à maintes reprises sans retour satisfaisant". C'est pourtant ce troisième scénario qui a été retenu.
Interrogé par l'hebdomaire, Biocoop reconnaît avoir "identifié un problème avec un grossiste" concernant l'origine et la garantie de ses avocats. "Nous lui avons demandé d'exclure de nos approvisionnements deux producteurs sur lesquels nous avions particulièrement des doutes", affirme le responsable fruits et légumes de Biocoop.
Une entorse au principe de "rémunération équitable"
Par ailleurs, selon Le Canard, contrairement à son principe de "rémunération équitable", l'ancien président de la société, Claude Gruffat, aurait vu sa rémunération passer de 95 000 à 127 000 euros brut. Une augmentation qui marque un écart de 1 à 6 avec le plus bas salaire de l'entreprise, alors que le cahier des charges de Biocoop préconise un écart maximal de 1 à 5.
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