"Avec les routes enneigées, ça n'est pas rassurant" : l'inquiétude à l'heure de la fermeture de plus petite maternité de France
À Die, dans la Drôme, la maternité de l'hôpital ferme vendredi malgré la protestation d'un collectif d'habitants qui redoutent de se rendre à Valence, à plus d'une heure de route.
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Malgré les protestations, les manifestations et les recours contre la fermeture de la maternité de Die (Drôme), le couperet est tombé jeudi 28 décembre. Le tribunal administratif de Grenoble a rejeté la demande du collectif qui se battait pour maintenir ce service hospitalier, en donnant raison à l'Agence régionale de santé (ARS). La fermeture, maintenant définitive, inquiète les futurs parents.
Selon l'Agence Régionale de Santé, la maternité ne permettait plus d'accoucher en sécurité. Il n'y avait plus de gynécologue attitré dans ce service de l'hôpital de Die. Désormais, les femmes enceintes devront accoucher à Valence, Gap ou Montélimar, à plus d'une heure de route. Le trajet, l'éloignement, c'est bien ce qui inquiète Maxime, un futur père de famille de 37 ans, dont l'épouse est enceinte de huit mois. "C'est l'hiver, il y a les routes enneigées. Si on ne peut pas bouger, une ambulance devra venir de Valence, ça n'est pas rassurant", a-t-il déclaré à France Bleu Drôme Ardèche.
Rien de concret n'est mis en place, rien de pensé, de sécurisé.
Maxime, futur père de familleà franceinfo
Non seulement le recours a été rejeté, mais le collectif qui s'était organisé pour défendre le service de la maternité devra verser 1 000 euros à l'ARS. C'est une injustice, clame son président Philippe Leeuwenberg.
Vu les moyens dont dispose l'ARS et dont dispose le collectif avec les adhésions et des autocollants à un euro, ça va décourager les citoyens d'aller devant la justice.
Philippe Leeuwenberg, président du collectif de la maternité de Dieà franceinfo
En 2016, 117 enfants sont nés à la maternité de Die. Depuis janvier dernier, 97 accouchements y ont été pratiqués, selon l'Agence réginale de santé. La maternité doit fermer vendredi à 18h30. Elle sera remplacée par un centre de périnatalité qui ouvrira dès samedi. Il accueillera les femmes avant et après l'accouchement.
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