La pilule de troisième génération déremboursée à partir d'avril prochain
Alors que la polémique enfle sur leur dangerosité, le ministère de la Santé annonce ce mercredi que les pilules contraceptives de troisième génération ne seront plus remboursées à partir du 31 mars 2013. C'est cinq mois plus tôt que prévu. En parallèle, l'Agence médicale de sécurité a lancé une concertation sur l'abus de prescription de ces pilules visées par une trentaine de plaintes.
Alors que les plaintes contre les pilules de troisième et
quatrième générations devraient se multiplier dans les jours à venir, la
ministre de la Santé a décidé de bousculer son agenda. Dans un communiqué,
Marisol Touraine annonce que les contraceptifs de troisième génération ne
seront plus remboursés à partir du 31 mars prochain, soit cinq mois plus tôt
que prévu.
"La période transitoire permettant aux femmes utilisant ces pilules d'adapter (...) leur mode de contraception, est (ainsi) réduite de six mois ", explique le ministère. Cela concerne notamment les pilules de Mercilan, Méliane, Mélodia, Moneva, Varnoline, etc.
Changer les réflexes de prescription
Autre volet de la réponse ministériel face aux risques d'accident
thrombo-embolique liés à ces pilules : "elles ne doivent plus être
proposées en premier choix ". Le communiqué ministère aborde ainsi la
question de la prescription.
C'est justement l'un des aspects de la
concertation lancée ce mercredi entre l'Agence nationale de sécurité du
médicament et des produits de santé (ANSM) et les prescripteurs. Parmi les
pistes évoquées : réserver la délivrance de ces pilules aux seuls spécialistes. Une solution dénoncée par le syndicat de médecins généralistes MG-France, pour qui ce serait "une fausse solution ".
1,5 à 2 millions de femmes concernées
"Nous attendons une diminution massive de la
consommation de ces pilules ", explique Dominique Maraninchi, le directeur
de l'ANSM). Il ne s'agit pas de les interdire, mais que la prescription soit
"réservée à des circonstances très particulières "
et jamais en premier recours. Or aujourd'hui, elles sont consommées par près de
la moitié des femmes qui prennent la pilule en France, soit 1,5 à 2 millions de
personnes.
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