Drogue : les ravages des stupéfiants au volant

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Article rédigé par France 2 - L. Lacroix, C. Colnet, D. Sébastien, L. De Pavant, N. Baker, L. Michel
France Télévisions

Un accident de la route mortel sur cinq est causé par les stupéfiants. Les associations évoquent une insuffisance des contrôles.

Olivier Le Bossé est un père en colère. En novembre dernier, son fils aîné, Quentin, 28 ans, se promenait à vélo quand il a été mortellement fauché par un automobiliste qui aurait consommé de la drogue. "Les tests salivaires ont montré qu’il était sous cocaïne. Ça n’est effectivement pas la première fois puisqu’à peu près un an auparavant, il avait déjà été condamné", a expliqué le père de famille. Son permis avait alors été suspendu plusieurs mois. Il venait de le récupérer. "C’est un permis de tuer que lui a redonné la justice", a lancé Olivier Le Bossé.  

13,7% des tests annuels sont positifs

Lors des accidents mortels, le dépistage est systématique. Dans un cas sur cinq, la présence de drogue est détectée. Alors, ces dernières années, les forces de l’ordre ont augmenté le nombre de contrôles. Le résultat du dépistage est donné en quelques minutes et à chaque opération de contrôle, il y a des tests positifs. Sur 968 000 dépistages annuels, 13,7% sont positifs, c’est plus que pour l’alcool. En cas d’accident mortel, la présence de drogue dans son organisme est une situation aggravante. Elle peut être détectée plus d’une semaine après la consommation. 

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus

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