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Économies dans le transport sanitaire : le ministre de la Santé ne veut pas faire "un tri parmi les patients", mais "trouver des moyens de contenir l'emballement des dépenses"

Le ministre délégué chargé de la Santé et de la Prévention était l'invité du "8h30 franceinfo", lundi 8 avril.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Frédéric Valletoux était l'invité du "8h30 franceinfo", lundi 8 avril 2024. (CAPTURE D'ECRAN / RADIOFRANCE)
Frédéric Valletoux était l'invité du "8h30 franceinfo", lundi 8 avril 2024. (CAPTURE D'ECRAN / RADIOFRANCE)

Frédéric Valletoux, ministre délégué chargé de la Santé et de la Prévention, a tenté de rassurer lundi 8 avril sur franceinfo en précisant qu'il ne souhaitait pas faire "un tri parmi les patients", mais "trouver des moyens de contenir l'emballement des dépenses" du transport médical. "On ne va pas toucher" aux "cas lourds", souligne-t-il.

En cette période d'économies, Bercy a les transports médicaux en ligne de mire : ambulances, véhicules sanitaires légers (VSL) ou taxis conventionnés. "Les transports sanitaires, ce sont 6 milliards d'euros, ce qui n'est pas une mince affaire", et ils "ont augmenté l'année dernière de 7 %", a précisé le ministre. "On doit trouver des moyens de contenir l'emballement de ces dépenses", a-t-il affirmé.

"C'est l'esprit de responsabilité qui doit nous guider"

Le gouvernement étudie plusieurs pistes, notamment des trajets partagés : "Pourquoi pas ? Ça serait possible" pour "des patients légers", estime Frédéric Valletoux. "C'est l'esprit de responsabilité qui doit nous guider", dit-il.

Le ministre de la Santé assure que les patients continueront à être transportés vers leurs lieux de soins : "On ne passe pas de 6 milliards à 0 milliard. Ce n'est pas un tri parmi les patients, c'est de trouver des solutions", soutient-il. Mais il appelle "tout le monde à être raisonnable". Selon lui, "pour certaines consultations, on peut prendre les transports publics lorsqu'on habite en métropole, pas très loin de l'établissement et qu'on est en forme, parce que tout le monde n'arrive pas en civière à l'hôpital à sa consultation", explique-t-il.

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