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Grippe : 10 200 décès supplémentaires enregistrés depuis mi-janvier par rapport à la normale

Ces décès concernent principalement les personnes âgées de plus de 65 ans. L'Institut de veille sanitaire (InVS) précise que l'épidémie n'est pas terminée.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 11/03/2015 14:47 Mis à jour le 11/03/2015 15:05

Temps de lecture : 2min

Le service des urgences de l'hôpital de Douai (Nord), le 16 janvier 2014. (CITIZENSIDE / THIERRY THOREL / AFP)

La France n'est pas encore tirée de son épidémie de grippe, même si cette dernière semble en décrue. Depuis la mi-janvier, environ 10 200 décès de plus que la normale ont été enregistrés dans les hôpitaux, notamment à cause de la forte épidémie de grippe, selon une estimation publiée mercredi 11 mars par l'Institut de veille sanitaire (InVS).

Le 4 mars, l'InVS estimait qu'il y avait 8 500 décès supplémentaires depuis mi-janvier, soit une mortalité hivernale supérieure de 19% à la normale.

"C'est une épidémie de grippe importante"

"Alors que l'épidémie de grippe n'est pas encore terminée, la surmortalité hivernale a déjà atteint le niveau observé lors des hivers 2008-2009 et 2012-2013 avec, à chaque fois, environ 10 000 décès supplémentaires, a expliqué à l'AFP Daniel Lévy-Bruhl, épidémiologiste à l'InVS. Sans être exceptionnelle, c'est une épidémie de grippe importante", avec 2,8 millions de cas depuis mi-janvier, a-t-il ajouté.

Une surmortalité hivernale est pratiquement observée chaque année, mais elle se limite généralement à quelques milliers de décès, voire moins, indique l'InVS. Selon l'InVS, cette surmortalité concerne plus particulièrement les plus de 65 ans et touche l'ensemble des régions. "La contribution de la grippe dans l'excès de mortalité est connue pour être importante chez les sujets âgés sans qu'il soit possible de préciser sa part dans l'excès constaté cette saison", note l'InVS à propos de ce surcroît de mortalité qui englobe toutes les causes de décès.