Le gouvernement facilite la régularisation des médecins à diplôme étranger

Les décrets publiés par le ministère de la Santé ouvrent notamment une nouvelle voie d'accès pour "reconnaître le parcours" des médecins qui exercent déjà sur le territoire.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le ministère de la Santé a publié deux décrets modifiant la procédure de régularisation des médecins à diplôme étranger hors Union européenne. (SEBASTIAN KAHNERT / DPA / AFP)
Le ministère de la Santé a publié deux décrets modifiant la procédure de régularisation des médecins à diplôme étranger hors Union européenne. (SEBASTIAN KAHNERT / DPA / AFP)

C'était une promesse du gouvernement. Le ministère de la Santé a publié au Journal officiel, jeudi 29 mai, deux décrets modifiant la procédure de régularisation des médecins à diplôme étranger hors Union européenne (Padhue), dont certains exercent déjà depuis des années dans des hôpitaux français. "Une nouvelle voie d'accès dite interne (...) est ouverte", qui "reconnaît le parcours" des médecins qui exercent déjà sur le territoire, a précisé le ministère.

Le "parcours de consolidation des compétences", demandé aux praticiens pour être régularisé, "pourra être adapté pour accélérer l'autorisation d'exercice pour les praticiens reconnus compétents sur le terrain", a ajouté le ministère.

Les décrets apportent également "quelques aménagements à la procédure d'autorisation d'exercice provisoire et au dispositif dérogatoire bénéficiant à certains territoires d'outre-mer", selon les textes publiés au Journal officiel.

Un système dénoncé comme trop sélectif

Les médecins déjà installés en France ont dénoncé à de nombreuses reprises les "iniquités" de la procédure qui doit leur permettre de s'insérer dans le nouveau cadre s'appliquant aux médecins à diplôme étranger hors Union européenne.

Ils déplorent un système trop sélectif, qui laisse sur le carreau de nombreux praticiens exerçant en France depuis des années, alors qu'ils ont joué un rôle crucial pour permettre à de nombreux hôpitaux de continuer à fonctionner malgré leurs sous-effectifs chroniques.

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