Le Parlement a interdit le 23 juin la fabrication et la commercialisation de biberons contenant du bisphénol A
Mais il a refusé une interdiction de tous les plastiques en contenant.La Ligue contre le cancer, qui prône "sans délai l'étiquetage Présence de bisphénol A sur les produits" en contenant, a lancé une pétition pour le faire interdire "en application du principe de précaution et du principe de protection des personnes les plus vulnérables".
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Mais il a refusé une interdiction de tous les plastiques en contenant.
La Ligue contre le cancer, qui prône "sans délai l'étiquetage Présence de bisphénol A sur les produits" en contenant, a lancé une pétition pour le faire interdire "en application du principe de précaution et du principe de protection des personnes les plus vulnérables".
Le Parlement a adopté, par un ultime vote assez consensuel de l'Assemblée nationale, le texte à l'unanimité des 364 votants: UMP, PS, GDR (PCF et Verts). Mais le Nouveau Centre s'est abstenu: "Nous voulons élargir l'interdiction", a déclaré Jean-Luc Préel, jugeant qu'une interdiction des seuls biberons était "insuffisante".
Gérard Bapt (PS), qui préconisait une interdiction générale, a jugé que ce vote positif n'était qu'un "petit pas". L'orateur de l'UMP, Jacques Domergue, a jugé "prématuré" un "élargissement" de l'interdiction car "des moyens de substitution doivent être mis en place".
Le gouvernement a repoussé à 2011 un débat sur son interdiction totale.
La Ligue contre le cancer lance une pétition
Le bisphénol A "est un élément de notre quotidien", souligne le texte de la pétition de la Ligue. Outre les biberons, il est utilisé pour fabriquer d'autres produits comme des bouilloires, des films alimentaires ou pour recouvrir l'intérieur des boîtes de conserve et des canettes en métal.
"Pourtant, cette molécule est un perturbateur endocrinien qui, en se mélangeant aux boissons et aliments, présente un risque avéré pour la santé", affirme la Ligue. Depuis une dizaine d'années, le bisphénol A est mis en cause dans l'apparition de problèmes de santé graves, dont des cancers de la prostate et du sein.
Le Centre international de recherche sur le cancer l'a classé en catégorie 3, c'est-à-dire "inclassable par manque d'études".
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