À cause du chikungunya, l'Établissement français du sang a dû faire évoluer sa doctrine pour les dons
Alors que la barre des 300 cas autochtones de chikungunya a été dépassée dans l'Hexagone cet été, les centres de don du sang doivent prendre des précautions.
À cause du chikungunya, l'Établissement français du sang a dû faire évoluer sa doctrine pour les dons, a appris, vendredi 5 septembre, France Inter auprès de l'EFS. La barre des 300 cas autochtones de chikungunya a été franchie cet été dans l'Hexagone, selon les données publiées mercredi par Santé publique France. Ils ont été recensés dans de nombreuses régions et cela complique le travail des centres de don du sang, qui doivent prendre des précautions.
Les personnes ayant dormi au moins une nuit les quatre semaines précédant le don dans une commune où des cas de chikungunya ont été recensés voient leur poche de sang être testée. La nouvelle mesure allonge l'entretien habituel avec le médecin car les donneurs doivent consulter la liste de toutes les communes concernées.
Un équilibre entre nécessité et risques à trouver
"Si on prend un candidat au don qui aurait été exposé potentiellement au virus dans une région géographique donnée et pendant une période à risque et que le test est négatif, on peut conserver les produits sanguins qui sont issus de ce don", explique Syria Laperche, directrice médicale de l'Établissement français du sang (EFS). Au début de la survenue des cas de chikungunya en métropole, il n'y avait pas de test et il était demandé au donneur qui était allé dans une commune concernée de revenir 28 jours plus tard.
Face à la multiplication des zones concernées, la doctrine a donc évolué et cela permet "une sorte d'équilibre entre la nécessité de disposer de produits sanguins et le potentiel risque transfusionnel", indique Syria Laperche. À terme, les donneurs de sang pourraient aussi devenir des sortes de "vigies" avec des tests effectués encore plus tôt. "Le changement de doctrine pour les saisons futures serait une mise en place par anticipation pour faire en sorte que la population des donneurs de sang puisse être sentinelle, une surveillance d'une circulation virale sur le territoire métropolitain", ajoute Syria Laperche.
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