Chikungunya : deux premiers cas autochtones détectés dans les Bouches-du-Rhône, soit huit cas désormais en France métropolitaine

Les deux nouveaux cas autochtones, c'est-à-dire attrapés sur place, et non après un voyage, ont été localisés vendredi dans la commune de Salon-de-Provence.

Article rédigé par franceinfo
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Un scientifique étudie des moustiques tigre. Ils sont à l'origine de six cas autochtones détectés depuis le début de l'année, à la date du 25 juin 2025 dans l'Hexagone. (PASCAL GUYOT / AFP)
Un scientifique étudie des moustiques tigre. Ils sont à l'origine de six cas autochtones détectés depuis le début de l'année, à la date du 25 juin 2025 dans l'Hexagone. (PASCAL GUYOT / AFP)

L'ARS des Bouches-du-Rhône a détecté la semaine dernière, le vendredi 20 juin, deux premiers cas autochtones de chikungunya, selon un communiqué publié mercredi 25 juin. Ces deux cas ont été localisés dans la même commune de Salon-de-Provence. Il y a donc désormais huit cas autochtones de chikungunya détectés en France métropolitaine depuis le début de l'année, selon un dernier bilan communiqué mercredi par Santé Publique France.

Les deux cas des Bouches-du-Rhône sont issus d'une même famille. L'Agence Régionale de Santé précise qu'ils "n'ont pas de lien avec le premier cas autochtone de chikungunya identifié à La Crau (Var) le 11 juin". Depuis le début de l'année 2025, les cinq autres cas autochtones identifiés proviennent de la Drôme (un cas), du Gard (un cas), de l'Hérault (un cas), et de la Corse (deux cas).

Quand on parle de cas "autochtone", cela veut dire que la maladie a été attrapée sur place, et non après un voyage dans une zone "où le virus circule dans les 15 jours précédant l’apparition des symptômes", rappelle l'ARS. Le virus se transmet par la piqûre d'un moustique, le tigre en métropole.

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