Chikungunya : une épidémie sans précédent en métropole

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Article rédigé par France 2 - A. Brignoli, A. Lépinay, A. Etienne - Édité par l’agence 6Médias
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Avec 228 cas recensés depuis le 1er mai, jamais la France métropolitaine n’avait connu une telle épidémie de chikungunya. Le pourtour méditerranéen et la Nouvelle-Aquitaine sont particulièrement concernés.

Nelly, retraitée, vient de vivre un enfer à cause des moustiques tigres. Le 9 août dernier, elle s'est réveillée en pleine nuit, incapable de bouger : "J’avais mal absolument partout. Du bout des pieds jusqu’au cou". Après analyse en laboratoire, la sentence tombe. Elle a contracté le virus du chikungunya. Trois semaines plus tard, elle n'est toujours pas rétablie. À Vitrolles (Bouches-du-Rhône), 36 cas autochtones de chikungunya ont été recensés. C’est le plus grand foyer de contamination de France.

Des symptômes persistants

Le pays connaît un été d'une ampleur sans précédent, avec 228 cas depuis le 1er mai. Les principaux foyers se concentrent sur le pourtour méditerranéen, et, pour la première fois aussi, en Nouvelle-Aquitaine. Les opérations de démoustication se multiplient et les habitants se barricadent.

Dans une pharmacie de Vitrolles, une jeune femme présente des symptômes. Comme elle, de nombreux habitants défilent au comptoir. "Ils sont assez inquiets par rapport à la maladie. Ils veulent connaître les symptômes et ils veulent surtout se protéger", explique Claire Reynaud, pharmacienne. Une maladie dont les symptômes mettent du temps à disparaître. D'autant qu'il n'existe pas de traitement contre le virus.

Retrouvez l’intégralité de ce reportage dans la vidéo ci-dessus

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