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Appel à la grève générale en Martinique à partir de lundi

Signé par 17 syndicats, le préavis de grève, déposé le 15 novembre, détaille dix points de revendications, parmi lesquels la fin de l'obligation vaccinale et des suspensions pour les soignants.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 21/11/2021 20:45 Mis à jour le 22/11/2021 08:28

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Des centaines de personnes manifestent à Fort-de-France (Martinique) le 27 février 2021, contre la prescription du dossier chlordécone. (LIONEL CHAMOISEAU / AFP) — Des centaines de personnes manifestent à Fort-de-France (Martinique) le 27 février 2021, contre la prescription du dossier chlordécone. (LIONEL CHAMOISEAU / AFP)

Après la Guadeloupe, la Martinique se prépare aussi à se mobiliser. Un appel à la grève générale a été lancé à partir du lundi 22 novembre. Signé par 17 syndicats, le préavis de grève, déposé le 15 novembre, détaille dix points de revendications, parmi lesquels la fin de l'obligation vaccinale et des suspensions pour les soignants, mais aussi la hausse des salaires et des minima sociaux, le prix des carburants et du gaz.

La liste mentionne également la prise en charge totale des tests de chlordéconémie, maladie liée au chlordécone, ce pesticide largement utilisé dans les champs de banane entre 1972 et 1993 et suspecté d'être responsable de nombreuses maladies comme le cancer de la prostate.

>> Scandale du chlordécone : on vous explique pourquoi la Martinique et la Guadeloupe se mobilisent contre "l'impunité"

Flou sur les actions menées

D'autres corporations ont d'ores et déjà annoncé qu'elles suivraient également le mouvement, comme à la Sara (Société anonyme de la raffinerie des Antilles), ou au centre pénitentiaire de Ducos, où quelques agents pourraient entrer en grève.

Si l'intersyndicale donne rendez-vous à la population à la maison des syndicats le matin, elle reste très floue sur les actions qui pourraient être menées. Toutefois, sur les réseaux sociaux, plusieurs messages évoquent des blocages sur les routes, comme en Guadeloupe. Une partie de la population s'est ruée dès vendredi dans les hypermarchés et les stations-service. Samedi matin, les automobilistes faisaient la queue aux abords des pompes à essence mais le phénomène s'est tari au fil du week-end.