Coronavirus : "Dans le respect des normes sanitaires, l'esprit de Lourdes n'a pas changé", estime le recteur du sanctuaire
Cette année, le pélerinage à Lourdes est chamboulé à cause des mesures sanitaires pour enrayer l'épidémie de Covid-19.
"Dans le respect des normes sanitaires, l'esprit de Lourdes n'a pas changé", a assuré samedi 15 août sur franceinfo monseigneur Olivier Ribadeau-Dumas, recteur du sanctuaire de Lourdes, à l'occasion des célébrations de l'Assomption, un des plus importants lieux de pèlerinage chrétien dans le monde où les croyants commémorent l'élévation de la Vierge Marie. Cependant, cette année à cause du coronavirus, l'accès est limité à 10 000 personnes et le masque est obligatoire. Pour Olivier Ribadeau-Dumas, cet esprit particulier à Lourdes est celui "de la fraternité, de l'attention aux plus petits et aux plus faibles".
Pour permettre aux croyants de célébrer l'Assomption dans le respect des règles sanitaires, des dispositifs de comptage et de marquage ont été mis en place. "Il est possible d'allumer un cierge, il n'est pas possible de se baigner dans les piscines mais de passer par les piscines et d'effectuer un geste avec l'eau pour se laver, comme Marie l'a demandé à Bernadette", a indiqué le recteur du Sanctuaire de Lourdes.
Les pélèrins vulnérables ne font pas le déplacement
Pour monseigneur Olivier Ribadeau-Dumas, "depuis le début du mois d'août, on voit une affluence de plus en plus forte dans le sanctuaire, 20 000 personnes sont passées hier dans le courant de la journée et la procession de 21 heures a rassemblé 4 700 personnes". Ces pèlerins sont "peut-être moins" nombreux qu'avant l'épidémie de coronavirus, "du moins ce ne sont pas les mêmes personnes qui viennent". "Ce ne sont pas des gens qui restent plusieurs journées, mais qui passent quelques heures à l'intérieur du sanctuaire", a expliqué le recteur du sanctuaire de Lourdes.
Si les touristes et fidèles sont au rendez-vous selon monseigneur Olivier Ribadeau-Dumas, les pèlerins "malades ne peuvent pas tellement venir en raison de leur vulnérabilité". Mais il l'assure, "ils sont présents par toutes les intentions de prière qu'ils nous donnent et aussi par le fait que les hospitaliers, ceux qui les accompagnent habituellement, sont présents et prient en leur nom".
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