Coronavirus : l'OMS appelle les pays à passer à l'"attaque" en testant tous les cas suspects
La pandémie "s'accélère" mais sa trajectoire peut être modifiée, a estimé lundi l'Organisation mondiale de la santé.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) appelle à passer "à l'attaque" face à la pandémie de coronavirus, qui "s'accélère". L'institution demande aux pays de tester tous les cas suspects et de placer en quarantaine leurs proches contacts. "Plus de 300 000 cas de Covid-19 ont été signalés à ce jour. C'est déchirant", mais "nous pouvons changer la trajectoire" de la pandémie, a déclaré le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, au cours d'une conférence de presse virtuelle depuis Genève.
Plus de 15 100 personnes sont mortes du nouveau coronavirus et plus de 341 300 cas d'infection ont été officiellement diagnostiqués dans 174 pays et territoires depuis le début de la pandémie, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles.
Pénurie de moyens
Il a fallu 67 jours pour atteindre les 100 000 cas, onze jours de plus pour atteindre les 200 000 et seulement quatre jours supplémentaires pour atteindre les 300 000 cas, a-t-il détaillé. "Mais ce qui importe le plus, c'est ce que nous faisons. On ne peut pas gagner un match de football uniquement en défendant. Il faut aussi attaquer", a estimé le patron de l'OMS. "Demander aux gens de rester chez eux et [établir] d'autres mesures de distanciation physique sont un moyen important de ralentir la progression du virus et de gagner du temps, mais ce sont des mesures de défense qui ne nous aideront pas à gagner", a-t-il souligné.
"Il faut tester chaque cas suspect, isoler et soigner chaque cas confirmé et suivre et mettre en quarantaine chaque contact étroit", a-t-il dit. Le directeur exécutif du Programme pour les urgences de l'OMS, Michael Ryan, a appelé pour sa part les pays à profiter de la nouvelle "fenêtre de tir", qui s'est ouverte grâce aux mesures de distanciation physique et de confinement, notamment en dépistant tous les cas suspects.
Le chef de l'OMS a toutefois reconnu que certains pays étaient confrontés à une pénurie de moyens et a invité la communauté internationale à accroître les capacités. Un grand nombre de pays ne testent plus que les cas nécessitant une prise en charge hospitalière.
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