Coronavirus : le Royaume-Uni va utiliser le dexaméthasone, un stéroïde qui réduirait d'un tiers la mortalité chez les patients les plus gravement atteints
Ce médicament est "le premier dont on observe qu'il améliore la survie en cas de Covid-19", ont indiqué mardi, les responsables du vaste essai britannique Recovery, qui en ont rendu publics les premiers résultats.
Le Royaume-Uni a annoncé, mardi 16 juin, qu'il allait utiliser, "à partir de cet après-midi", le dexaméthasone, un médicament prometteur de la famille des stéroïdes, pour traiter les personnes touchées par le coronavirus. Le ministre de la Santé, Matt Hancock, a indiqué que 200 000 traitements stockés depuis mars étaient prêts à l'emploi dans le cadre du "traitement standard contre le Covid-19".
Le dexaméthasone réduit d'un tiers la mortalité chez les malades les plus gravement atteints par le Covid-19, selon les premiers résultats d'un vaste essai clinique annoncés mardi. "Le dexaméthasone est le premier médicament dont on observe qu'il améliore la survie en cas de Covid-19", ont indiqué les responsables du vaste essai britannique Recovery, selon lesquels "une mort sur huit pourrait être évitée grâce à ce traitement chez les patients placés sous ventilation artificielle".
C'est une avancée majeure dans la quête de nouvelles manières de traiter les malades du Covid.
Stephen Powisdirecteur médical du service public de santé britannique
L'un des responsables de l'essai Recovery, Peter Horby, de l'université d'Oxford, estime que "le bénéfice en termes de survie est important chez les patients qui sont suffisamment malades pour avoir besoin d'oxygène". Pour lui, le dexaméthasone "devrait désormais devenir le traitement de base". Ce médicament, peu cher, est déjà commercialisé et utilisé dans de nombreuses indications pour son effet anti-inflammatoire puissant.
Aucun bénéfice pour les patients moins touchés
Dans le cadre de l'essai Recovery, 2 104 patients ont reçu ce traitement, par voie orale ou intraveineuse, pendant 10 jours. En comparant aux 4 321 autres patients qui ne l'avaient pas reçu, les chercheurs ont déterminé que le traitement a réduit d'un tiers la mortalité chez les malades placés sous ventilation artificielle.
En outre, la mortalité a été réduite d'un cinquième chez des patients moins gravement atteints, à qui l'on administrait de l'oxygène grâce à un masque, sans les intuber. En revanche, le traitement n'a montré aucun bénéfice pour les patients qui ne nécessitaient aucune assistance respiratoire.
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