Grève générale en Guadeloupe : le gouvernement envoie 200 policiers et gendarmes en renfort
Sur place, la mobilisation lancée contre le pass sanitaire et l'obligation vaccinale des soignants se double désormais de violences commises par des émeutiers.
L'exécutif hausse le ton. Après quatre jours de blocages de routes et de l'accès au CHU de Guadeloupe, parfois émaillés de violences par des opposantés au pass sanitaire et au vaccin contre le Covid-19, le gouvernement a annoncé vendredi 19 novembre l'envoi de 200 policiers et gendarmes en renfort.
Ils seront sur place "dans les prochains jours", ont annoncé dans un communiqué commun les ministres des Outre-mer Sébastien Lecornu et de l'Intérieur Gérald Darmanin, en condamnant "avec la plus grande fermeté les violences qui se sont déroulées ces dernières heures en Guadeloupe".
Des habitations et un barrage incendiés
Sur place, la mobilisation contre le pass sanitaire et l'obligation vaccinale des soignants contre le Covid-19 ne faiblit pas. Elle se double désormais de violences commises par des émeutiers, notamment la nuit. Quatre immeubles à Pointe-à-Pitre, qui compte de nombreuses habitations en bois, sont partis en fumée dans la nuit de jeudi à vendredi, selon les pompiers.
Plus tôt dans la journée de jeudi, un barrage de pneus érigé devant le CHU par des manifestants a été plusieurs fois démonté par les forces de l'ordre, remonté par les manifestants, puis finalement incendié, avant la reprise de la circulation. Un policier a été blessé, d'après le procureur de la République.
Les forces de l'ordre ont procédé à plusieurs interpellations, dont un pompier gréviste – placé sous contrôle judiciaire – transportant des pneus vers un barrage enflammé, et un jeune qui doit être déféré devant le parquet vendredi pour jets de projectiles et attroupement.
Pompiers et soignants mobilisés
"Malgré les apparences et les fortes perturbations causées sur le réseau routier notamment", le mouvement de protestation n'enregistre toutefois qu'une "faible mobilisation", principalement restreinte au secteur de la santé et aux pompiers, selon Guadeloupe La 1ère.
"Je pense que la population pourrait se mobiliser autour d'autres sujets, comme le prix de l'essence, le prix de la vie, en Guadeloupe. Mais l'obligation vaccinale ne peut pas mobiliser tout le monde, parce qu'elle ne concerne pas tout le monde", analysait la sociologue Patricia Braflan-Trobo, citée par la chaîne.
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