Covid-19 : le nouveau protocole dans les écoles est "ingérable", estime une syndicaliste
Anabel Roy, secrétaire départementale du SE-Unsa de Haute-Vienne, a demandé jeudi sur franceinfo le retour à l'ancien protocole appliqué dans les écoles pour lutter contre la propagation du Covid-19.
Le nouveau protocole sanitaire pour lutter contre la propagation du Covid-19 dans les écoles, entré en vigueur lundi, est "ingérable", a estimé jeudi 6 janvier sur franceinfo Anabel Roy, secrétaire départementale du syndicat d'enseignants SE-Unsa de la Haute-Vienne. Elle s'exprimait avant une réunion en visioconférence des syndicats de l'Éducation nationale avec leur ministre, Jean-Michel Blanquer, face aux difficultés qui s'accumulent en cette rentrée.
Selon le nouveau protocole, quand un élève est testé positif au Covid-19, la classe ne ferme pas mais tous les élèves doivent se faire tester trois fois dans la semaine qui suit : une première fois le jour où l'élève est testé positif, une deuxième fois deux jours plus tard, puis une troisième fois quatre jours après. "Dans la pratique, suivre le fait que les enfants soient testés tous les deux jours est déjà très difficile", a témoigné Anabel Roy. "Nous n'avons aucun outil de gestion interne aux écoles pour savoir qui a été testé et quand." Une autre difficulté résulte du fait que, selon elle, "les pharmacies ne sont pas forcément fournies en stock d'autotests. Les familles ne peuvent pas forcément faire tester leurs enfants et les enfants ne peuvent pas revenir à l'école."
Revenir à l'ancien protocole
Cette situation génère d'après Anabel Roy un "épuisement" du personnel au quotidien. "Ça génère une forte angoisse, d'autant plus avec ce protocole qui est sorti dimanche soir assez tard pour une application lundi matin sans période d'adaptation. C'est source d'un très grand stress chez les enseignants." Anabel Roy estime qu'il faudrait revenir au précédent protocole, qui prévoit qu'une classe ferme dès qu'un cas de Covid-19 est détecté. "Ce serait le plus simple à gérer pour les enseignants et les directeurs d'écoles." Dans ce contexte, une grève pour faire entendre les revendications des enseignants et personnels d'école n'est pas écartée : "C'est en réflexion", lance Anabel Roy.
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