Dépistage du Covid-19 : qui sera (ou non) concerné par le déremboursement des tests à partir du 15 octobre ?
A compter de la mi-octobre, les tests PCR et antigéniques continueront d'être remboursés pour raison médicale, sans nécessité de prescription pour les personnes vaccinées.
Bientôt la fin des tests de "confort". Le Premier ministre, Jean Castex, a confirmé, dimanche 26 septembre, la fin de la gratuité des tests de dépistage du Covid-19 à partir du 15 octobre, comme l'avait annoncé Emmanuel Macron le 12 juillet. Alors que 72% des Français sont désormais entièrement vaccinés, l'exécutif veut inciter les plus réticents à la vaccination. La gratuité des tests sera cependant maintenue dans certaines situations, notamment pour raison médicale. Franceinfo fait le point sur les nouvelles règles de remboursements des tests de dépistage.
Pour les personnes vaccinées, les tests resteront remboursés
Pour les personnes déjà vaccinées, "les tests continueront d'être remboursés pour raison médicale", a assuré Jean Castex. Si vous êtes dans ce cas et effectuez un test PCR ou antigénique à partir du 15 octobre, il faudra simplement présenter votre certificat de vaccination à la pharmacie ou au laboratoire pour être remboursé, a précisé le ministère de la Santé à franceinfo.
La logique est "de continuer à inciter à se faire vacciner", défend le Premier ministre. Il s'agit également de ne pas décourager les personnes vaccinées et de faire en sorte qu'elles continuent de se faire tester. "Vous pouvez être porteur d'un nouveau variant même en cas de vaccination", a rappelé lundi sur franceinfo François Blanchecotte, président du Syndicat des biologistes.
Pour les personnes non vaccinées, les tests sans prescription deviendront payants
Pour les personnes non vaccinées, il existe deux hypothèses. Si vous présentez des symptômes, il vous faudra consulter un médecin. Celui-ci pourra vous prescrire un test, qui sera alors remboursé. En revanche, en l'absence de prescription médicale, le test ne vous sera pas remboursé et vous devrez donc le payer de votre poche. "Il n'est plus légitime de payer des tests de confort à outrance aux frais des contribuables", a fait valoir le Premier ministre pour justifier cette mesure.
Le prix des tests qui sera appliqué à partir du 15 octobre n'a pas encore été défini. En France, les tests sont déjà payants pour les touristes étrangers, sauf raison médicale. Ils leur sont facturés 25 euros pour un test antigénique et 43,89 euros pour un dépistage PCR, détaille le site de l'administration française.
Pour les mineurs, la gratuité sera garantie en milieu scolaire
Enfin, "nous voulons également maintenir la gratuité pour les mineurs", a annoncé Jean Castex. Interrogé sur ce point mardi sur franceinfo, le ministre de l'Education a précisé "que les mineurs ont vocation à avoir le test gratuit en milieu scolaire", ajoutant que "c'est [ce] que nous avons garanti depuis le début". En ce qui concerne les tests réalisés en laboratoire ou en pharmacie par les moins de 18 ans, "je crois que nous avons à trancher [cette question] ces jours-ci", a glissé Jean-Michel Blanquer.
Tests payants : "Les mineurs ont vocation à avoir le test gratuit en milieu scolaire. A l'extérieur, ce n'est pas encore tranché", indique Jean-Michel Blanquer pic.twitter.com/xXSgAORWwi
— franceinfo (@franceinfo) September 28, 2021
Cette décision a été prise alors que le pass sanitaire sera étendu à compter de jeudi aux jeunes de plus de 12 ans et deux mois. Pour l'heure, 64% des 12-17 ans sont complètement vaccinés, et 71% ont reçu au moins une dose de vaccin.
Dans un avis daté du 13 septembre, le Conseil scientifique rappelait que les adolescents, "au moins jusqu'à 16 ans, ont pour particularité par rapport aux adultes de ne pas décider eux-mêmes d'être vaccinés ou non", puisqu'ils ont besoin de l'accord d'un des deux titulaires de l'autorité parentale pour se faire vacciner. "Ils pourraient, s'ils ne sont pas vaccinés, se trouver en situation de renoncer à certaines activités soumises au pass sanitaire lorsque le dépistage représentera un coût pour la famille", estime l'instance, qui plaide pour un maintien de "la gratuité du dépistage dans cette population".
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