Faute de réservations, la SNCF supprime des trains cet été
Pour tenter de convaincre les Français de voyager malgré l'incertitude sanitaire, l'entreprise a mis en vente 3 millions de billets à 49 euros maximum
C'était l'un des signes marquants du déconfinement : mi-mai, la SNCF annonçait l'ouverture des réservations des trains pour la période estivale. Interrogé par BFMTV le 31 mai, le secrétaire d'État chargé des Transports, Jean-Baptiste Djebbari, avait même annoncé que "100 % des TGV" rouleraient à partir du 24 juin. Las, depuis plusieurs jours, des voyageurs indiquent sur les réseaux sociaux avoir été notifiés de la suppression de trains pour lesquels des réservations avaient été effectuées cet été.
Bonjour @ouisncf, mon train 6781 du 11 juillet entre Paris et Dijon vient d'être supprimé sans autre explication. Sachant que j'ai deux billets A/R sur ce trajet, comment ne pas perdre d'argent en trouvant un autre train aller svp ? Merci pic.twitter.com/OedPp7Kdt7
— Maxime Bellec (@MBellec) June 9, 2020
J avais acheté mes billets de train en avance pour rentrer dans les Vosges debut juillet comme ca hop tranquille et non le train de retour vient d être supprimé je suis pas encore parti c est déjà la mrd c est formidable le train
— Stef (@stefdesvosges) June 10, 2020
Comment expliquer cette situation ? Contactée par franceinfo, la SNCF reconnaît avoir dû réviser son plan de transport de l'été en raison d'un nombre de réservations trop faible. "En juillet, le taux d'occupation de nos trains s'établit pour le moment entre 10 et 15%, et à 6% en août", indique-t-on du côté de l'entreprise. Un niveau bien trop bas pour faire circuler tous ses trains, qui ne commencent à être rentables qu'à partir d'un taux d'occupation de 70%.
Des réservations essentiellement de dernière minute
La SNCF, qui assure que ces suppressions ne concernent "qu'un peu moins de 5% des trains" devant circuler cet été, explique cette situation par une certaine frilosité des clients à voyager alors que la pandémie de Covid-19 n'est pas encore éteinte. "Les ventes sont reparties à la hausse ces derniers jours, et nos trains étaient pleins à 50% le week-end dernier. Mais on constate que ces réservations sont le plus souvent effectuées en dernière minute", indique-t-on du côté du transporteur.
Pour tenter de convaincre les Français de voyager malgré l'incertitude sanitaire, l'entreprise a mis en vente 3 millions de billets à 49 euros maximum, et assure que désormais, "tous les trains affichés en ligne circuleront bel et bien jusqu'à fin août".
À regarder
-
Vol des bijoux au Louvre : sept minutes pour un casse spectaculaire
-
Au cœur de la traque des migrants
-
Mouvement "No Kings" aux États-Unis : sept millions d'Américains sont descendus dans les rues contre Donald Trump
-
Allocations familiales : vers un coup de rabot ?
-
Un braquage a eu lieu au Louvre dimanche matin à l'ouverture
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter