Grève des enseignants contre le protocole sanitaire Covid-19 : comment fonctionne le "service minimum d'accueil" dans les écoles ?
Alors que 75% des enseignants du primaire seront en grève d'après le syndicat Snuipp-FSU, tous les élèves en école primaire doivent, depuis 2008, pouvoir être accueillis gratuitement, même si la classe est fermée. Explications.
Vers une mobilisation "historique" : la grève s'annonce massive jeudi 13 janvier dans les écoles de France. Les enseignants dénoncent la gestion de l'épidémie par le gouvernement et notamment la succession de protocoles Covid-19 mis en œuvre dans les établissements scolaires. Ainsi, 75% des enseignants du primaire seront en grève d'après le Snuipp-FSU, premier syndicat à l'école primaire, qui prévoit également la fermeture de la moitié des écoles. Une grève appuyée par la FCPE, fédération des parents d'élèves, qui demande aux parents de ne pas mettre leurs enfants à l'école par solidarité avec les enseignants.
Mais tous ceux qui veulent que leur enfant soit accueilli à l'école peuvent compter sur le "service minimum d'accueil". Depuis 2008, tous les élèves en école primaire doivent pouvoir être accueillis gratuitement même si la classe est fermée. Au-delà d'un quart d'enseignants grévistes, ce service doit être assuré par la commune. Dans ce cas, les enfants sont pris en charge par des agents municipaux, des assistantes maternelles, des animateurs de centres de loisirs ou bien même des parents d'élèves. Si l'école ferme, les communes ouvrent alors une salle polyvalente, un gymnase ou organisent l'accueil dans une autre école.
Le service minimum d'accueil perturbé, lui aussi, par le Covid-19
Voilà pour la règle, car, évidemment, avec la flambée de l'épidémie, les mairies font ce qu'elles peuvent. Exemple dans les Hauts-de-Seine : face à la forte mobilisation annoncée des enseignants, la ville de Châtillon dit ne pas être en mesure d'accueillir les enfants dont les classes seront fermées. D'autres municipalités réservent ce service minimum d'accueil aux parents prioritaires, comme les personnels de santé. Ce sera le cas dans certaines communes de l'Hérault ou du Loiret, par exemple.
Enfin attention, partout où le service minimum d'accueil est assuré, pensez à anticiper : les mairies demandent le plus souvent aux parents d'envoyer un mail d'inscription au service éducation de la commune.
À regarder
-
Vagues, rafales : la tempête Benjamin a battu des records
-
Tempête Benjamin : sauvetage en pleine mer
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
Cancer : grains de beauté sous surveillance grâce à l'IA
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter