Le président algérien fait sa première apparition depuis près de deux mois
L'absence prolongée d'Abelmadjid Tebboune a alimenté les rumeurs et la désinformation en Algérie.
Les Algériens n'avaient pas vu leur président depuis près de deux mois et son hospitalisation en Allemagne pour être soigné du Covid-19. Abelmadjid Tebboune est réapparu à la télévision publique algérienne, dimanche 13 décembre. A 75 ans, ce grand fumeur a semblé amaigri. "Je suis en convalescence. Cela va prendre encore deux ou trois semaines pour que je reprenne mes forces physiques", a-t-il déclaré, dans un "discours au peuple" prononcé au lendemain du premier anniversaire de sa victoire à la présidentielle. Il a promis d'être de retour parmi les Algériens "dans les plus brefs délais", dans ce discours diffusé sur son compte Twitter et à la télévision publique.
Une absence qui aggrave la crise politique
Sa dernière apparition publique remontait au 15 octobre, lorsqu'il avait rencontré le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. Le 24 octobre, il s'était mis volontairement à l'isolement, après avoir été en contact avec des responsables contaminés par le Covid-19. Il a ensuite été admis le 28 octobre dans "l'un des plus grands établissements spécialisés" d'Allemagne, après avoir contracté le virus. Depuis, les autorités algériennes ont annoncé à plusieurs reprises son retour "prochain".
Officiellement, il tient toujours les rênes de l'Etat, mais il n'a pu exercer aucune de ses prérogatives depuis près de deux mois. Il n'a pas promulgué la nouvelle Constitution, projet phare de son programme électoral, ni signé la loi de Finances 2021. L'incertitude politique a poussé certaines voix à réclamer l'application de l'article 102 de la Constitution, relatif à la vacance du pouvoir, afin d'éviter une crise institutionnelle. Son absence a rappelé à l'Algérie la fin du règne de son prédécesseur Abdelaziz Bouteflika. Frappé par un AVC en 2013, il avait continué, impotent et aphasique, à assumer la charge présidentielle, avant d'être chassé du pouvoir en avril 2019 par le Hirak.
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