A vélo, en trottinette ou en décapotable... Qui est concerné par le port du masque obligatoire à Paris ?
La préfecture de police de Paris a modifié sa version, mercredi, en exemptant finalement les "modes de circulation douce" et les conducteurs de décapotables.
Cet article a été mis à jour le 12 août 2020, après que la préfecture de police de Paris a publié un communiqué contredisant les éléments qu'elle nous avait partagés dans un premier temps.
Après des centaines de communes de France, dont Lille, Nice, Toulouse ou Marseille, c'est au tour de la capitale, lundi 10 août, de rendre obligatoire le port du masque dans certaines de ses rues les plus fréquentées. Une carte détaillée des lieux concernés a été publiée par la préfecture. La Butte Montmartre, Bercy Village, la totalité des quais de Seine y figurent, ainsi que les marchés publics, les brocantes et les vide-greniers. En raison de la crise du Covid-19, "les zones d'affluence de la capitale où le respect de la distanciation est rendu difficile par la forte fréquentation" sont concernés, précise la ville de Paris. Et ce, pour une durée d'un mois renouvelable. D'autres secteurs pourraient être ajoutés à cette liste dans les semaines à venir.
#Covid19 Le port du masque est désormais obligatoire dans certains secteurs à forte affluence.
— Paris (@Paris) August 10, 2020
Voir le détail des rues : https://t.co/ekJYOsc5R9 pic.twitter.com/HTHqvz2Ofx
Mais en pratique, certains cas particuliers se posent. Vous avez ainsi été nombreux à nous demander, via le live de franceinfo, si les cyclistes étaient concernés par cette obligation dans les zones citées. Mercredi, la préfecture de police de Paris a affirmé que les cyclistes, tout comme les personnes en trotinette, en rollers ou en skateboard, n'étaient pas concernés. Explication : "étant de passage, ils ne font pas courir de risque de contact dans les voies dans lesquelles ils circulent".
En début de semaine, la préfecture de police de Paris nous avait pourtant assuré que, dans les secteurs concernés qui sont délimité par des affiches, "toutes les personnes qui circulent doivent porter un masque". Et ce, même dans le cadre d'une pratique sportive.
"A priori, sur le plan médical, il n'y a aucun risque de porter le masque pendant un effort, en dehors de la gêne que l'on peut ressentir parce qu'on a l'impression de moins bien respirer", explique à francetv sport Victoria Tchaikovski, médecin du sport à la clinique Drouot à Paris. Pourtant, l'Organisation mondiale de la santé déconseillait en juin le port du masque pendant une activité physique. "La transpiration peut entraîner une humidification plus rapide du masque, rendant la respiration plus difficile et favorisant la croissance des micro-organismes", affirme-t-elle sur son site internet.
Les décapotables finalement exemptées
Les automobilistes ne sont pas concernés, sans exception. La préfecture avait d'abord affirmé que s'ils sont à bord de voitures décapotables, ils se doivent de porter le masque. De même que "les parachutistes", s'ils venaient à atterrir dans la capitale, avait assuré la préfecture sur le ton de la boutade.
Seuls les piétons doivent porter le masque, y compris s'ils font du sport, et feront donc l'objet de mesures de contrôle pour port obligatoire de masque dans les zones concernées.
préfecture de police de Parispar communiqué
En cas de non-respect de l'obligation, une amende de 135 euros est prévue. Les autres personnes exemptes du port du masque sont celles en situation de handicap, à condition d'être munies d'un certificat médical, et les enfants de moins de 11 ans.
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