"On est libres comme l'air" : dans certaines communes du Morbihan, le port du masque n'est plus obligatoire
Depuis le 17 février, le port du masque n'est plus obligatoire dans certains petits villages du département, suite à la baisse du taux d'incidence de l'épidémie de Covid-19 localement.
Dans quelques villages bretons, c'est un soulagement pour les habitants, autorisés à laisser tomber le masque. Le 17 février, la préfecture du Morbihan a pris un arrêt pour faire cesser l'obligation du port du masque dans certaines zones du département, où le taux d'incidence est en baisse. Trois communautés de communes sont concernées, comme à Lauzach, village de 1 200 habitants, où les passants profitent de l'air printanier. "On est libre comme l'air !", se réjouit Claudette, qui respire les mimosas. "On est chanceux", reconnaît son mari, Pierre. Le couple d'octogénaires est ravi de pouvoir ôter se promener, profiter des odeurs du printemps et de l'air frais, sans avoir le visage à moitié couvert.
Le masque reste obligatoire dans les commerces
"Ce matin, j'ai été au garage, j'ai été faire des courses, j'ai été un peu partout, j'avais mon masque, raconte Claudette. Mais là, on vient de sortir de chez nous. Si on rencontre des gens, on se recule, on fait attention." Derrière le comptoir de l'épicerie du village, Asma se sent "épanouie" depuis qu'elle peut montrer son sourire aux clients. "C'est embêtant d'être masqué, c'est incohérent, juge-t-elle. On a une densité de population assez faible par rapport aux villes, donc le Covid nous affecte, mais ce n'est pas lui qui gère notre quotidien."
Pour faire appliquer la mesure, le maire de Lauzach compte sur la responsabilité des habitants. "Si on va dans un commerce du territoire, si on rentre dans un lieu public, on doit mettre son masque", explique Patrice Le Penhuizic. "Dans le Morbihan, on a plutôt de la chance d'avoir une épidémie qui nous impacte peu, donc ça a permis ce relâchement, encore faut-il qu'il se concrétise", pouruit-il. Pour l'instant, la décision préfectorale s'applique jusqu'au 8 mars. Si la situation se dégrade, il faudra remettre le masque dans les rues de Lauzach.
À regarder
-
"Qu’on rende universelle l'abolition de la peine de mort !"
-
Guerre à Gaza : Donald Trump annonce qu'Israël et le Hamas ont accepté la première phase de son plan
-
Les "MedBeds, ces lits médicalisés qui affolent les complotistes
-
Robert Badinter : le discours qui a changé leur vie
-
Nouveau Premier ministre, retraites : les temps forts de l'interview de Sébastien Lecornu
-
Lennart Monterlos, détenu en Iran depuis juin, a été libéré
-
Charlie Dalin : sa course pour la vie
-
La mère de Cédric Jubillar se dit rongée par la culpabilité
-
Le convoi du président de l'Équateur attaqué par des manifestants
-
Le discours de Robert Badinter pour l’abolition de la peine de mort en 1981
-
Pourquoi les frais bancaires sont de plus en plus chers ?
-
Oui, en trois ans, le coût de la vie a bien augmenté !
-
Pas de Pronote dans ce collège
-
Robert Badinter : une vie de combats
-
Disparition dans l'Orne : la petite fille retrouvée saine et sauve
-
"L’antisémitisme est devenu une mode", déplore Delphine Horvilleur
-
"Une pensée de l'espoir" nécessaire pour Delphine Horvilleur
-
Ils ont le droit à l’IA en classe
-
"Il y a un monde politique qui est devenu dingue. Il est temps que ça s’arrête. Ça va rendre fou tout le monde"
-
Pouvoir d'achat : les conséquences d'une France sans budget
-
Emmanuel Macron : le président lâché par les siens
-
Sébastien Lecornu : "Les ministres (...) n'auront pas le droit à des indemnités"
-
7-octobre : la douleur des Israéliens
-
Élection presidentielle anticipée ? La réponse de B. Retailleau
-
Tirs de kalachnikov : la balle frôle la tête d'une fillette
-
La dépénalisation de l'homosexualité, l'autre combat de Robert Badinter
-
Des mineures pr*stituées issues de l’ASE
-
Mistral AI : la pépite française qui défie les géants de l'IA
-
Il part à la chasse aux polluants
-
Dissolution, cohabitation... 5 scénarios pour sortir de la crise politique
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter