Dans les manifestations anti-pass "il y a des gens infréquentables", estime Laurent Berger de la CFDT
Selon Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, ces gens "infréquentables" sont "tous ceux qui sont d'extrême droite, qui sont complotistes, qui sont antisémites".
Dans les manifestations anti-pass sanitaire, "il y a des gens qui sont infréquentables pour une organisation syndicale comme la CFDT", estime Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT samedi 4 septembre sur France Inter. Si son organisation syndicale n'appelle pas à manifester, c'est aussi "parce que nous ne sommes pas anti-pass et nous ne sommes pas anti-vax".
Parmi les gens infréquentables présents dans les manifestations du samedi, Laurent Berger cite "tous ceux qui sont d'extrême droite, qui sont complotistes, qui sont antisémites et qui, finalement, se servent de cet argument-là pour pousser leurs idées. Ils sont assez nombreux quand même. On n'a rien à faire avec ces gens-là", insiste-t-il. En revanche, le leader syndical "respecte" une deuxième catégorie de manifestants. Il s'agit selon lui "de citoyens qui sont las, fatigués que ce virus et les décisions sanitaires qui sont prises restreignent finalement leur capacité de mouvement, de liberté". Mais il "ne partage pas" leurs idées.
Le vaccin est "la seule solution" pour se sortir de l'épidémie
Mais surtout, le chef de file de la CFDT ne se qualifie pas d'anti-pass, ni d'anti-vax. "Le vaccin, c'est la seule solution qu'on ait trouvée pour l'instant pour sortir de cette période très difficile qu'on vit depuis un an et demi, qui est une restriction de nos libertés individuelles et collectives à cause d'un virus", dit-il. Personnellement, Laurent Berger se "passerait bien" du pass sanitaire, mais "on voit bien dans certains secteurs que c'est aussi la condition pour travailler dans un peu plus de sérénité".
Le "boulot" d'un syndicat comme la CFDT, "c'est de faire en sorte que dans le monde du travail, les applications sanitaires se passent le plus respectueusement pour les travailleurs, dans le dialogue social et qu'on puisse vaincre enfin ce virus", estime Laurent Berger.
Interrogé sur l'obligation d'un pass sanitaire pour les salariés de nombreuses entreprises, Laurent Berger répond que "ce qui est sûr, c'est que ce n'est pas la catastrophe annoncée". Combien de salariés risquent de perdre leur emploi en refusant le pass ? "Pas beaucoup, très clairement", répond-il, même s'il n'a pas de chiffrage. D'après lui, il y a "des équipes syndicales qui disent : 'Cela ne se fait pas dans de bonnes conditions'" et d'autres "équipes syndicales qui râlent parce que leurs employeurs ne réclament pas le pass sanitaire".
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